Oui, la première semaine nous déstabilise un peu. Il fallait s'attendre à des changements bien sur, mais certaines situations nous laissent bouche bée. Je suis allée, le premier lundi de notre arrivée, dans un marché en plein air. J'ai accompagné Margaret , qui fera les repas à la maison ( ici ce n'est pas un très grand luxe d'avoir une cuisinière et je vais l'apprécier ) dans un marché ( qui n'a rien à voir avec ce qu'on connaît ) j'avais oublié mon appareil photo; Margaret m'amène choisir de l'agneau; on traverse des kiosques de toutes sortes et toutes sortes d'odeurs s'entremêlent. Les hommes sont assis sur de longues planches et les morceaux d'agneaux sont attachés ça et là au choix du consommateur. Les mouches s'en donnent à coeur joie. Je fais confiance à Margaret , car elle a plusieurs années d'expérience et que de toutes façons je suis sous le choc. Après négociation, elle choisie un morceau que le premier « mec » désosse car je le veux sans os et le passe à l'autre « dude » qui le découpe, le couteau entre les 2 orteils...ça surprend. Margaret a fait un souper avec une partie de l'agneau et je lui ai demandé de mettre ce qui restait de la viande crue au congélateur ( en espérant que j'oublie un peu à la longue ce que j'ai vu). La fois suivante ( photo du haut) , Margaret m'amène acheter du porc à cette boucherie, ce qui est différent des marchés en plein air; elle veut faire une recette Thaïlandaise. L'homme à la caisse me demande d'où je viens et il me dit qu'il a habité la région de Montréal et avait un commerce au Carrefour Laval. Le monde est petit ma fois. Le souper aurait été excellent avec une viande tendre...Ma gang me fait remarquer que ce n'est peut-être pas le meilleur coin du monde pour acheter du porc. Message retenu ! J'apprends par la suite, qu'il est possible sur le « campound » d' acheter de la viande. C'est bon à savoir.
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