Je vous l'ai dit, hier je «feelais so-so», comme -ci comme -ça. Comme entendu, Margaret réfère à moi pour les repas et c'est bien ainsi, sinon elle cuisine et cuisine et c'est trop et il faut administrer aussi... Bref, hier je lui dis qu'il y a un bon reste de sauce à spaghetti et lui demande de faire un petit macaroni ( j'ai des amateurs ) gratiné au fromage et de faire aussi un petit pâté chinois parce qu'il y a du maïs au frigo. Ça me semble facile à comprendre.
En soirée donc, je vois Jeanne se servir et commencer à manger; elle me dit que le macaroni est spécial... Je m'attarde peu à sa remarque et continue mon reprisage. Plus tard, je constate que le macaroni n'est effectivement pas ce à quoi je m'attendais et j'essaie de voir au frigo ce qui est advenu de la sauce à spaghetti. Tout à coup j'entends Renaud en train de manger, qui me dit comme ça :« Wow, le pâté chinois- italien de Margaret est très bon » !
Vous savez quoi ? Je n'en ai pas glissé un seul mot à Margaret ce matin, ça m'aurait fatigué... Je choisis mes combats.
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