De retour de mon escapade à Mumbai.

Lundi matin, je m'empresse de vous parler un peu de mes 2 jours passés à Mumbai.

J'ai aimé cette ville, très peuplée, très vivante, moins poussièreuse que Delhi, peut-être un peu moins sale, ou sale différemment, difficile à dire... La mer sert à camouffler ??? Tout de même, cette étendue d'eau, même brune, apporte une autre dimension... La température est moins fluctuante qu'à Delhi; un peu moins chaud l'été, toutefois très humide... Et pas froid comme ici les mois d'hiver.

Bon, loger à l'hôtel Oberoi, ce n'est pas triste, pas triste du tout.

Enfin une vraie ville, "habitée" ! Rien à voir avec Delhi. C'est drôle de dire ça, car à Delhi, malgré la population de plus de 13 millions de gens, ce n'est pas une ville avec une âme... Pas moyen d'aller marcher à Delhi; il faut prendre la voiture pour se déplacer tout le temps.

Aux deux endroits la circulation est infernale...On s'en sort pas.

Mon coup de coeur, la laverie. Les hommes s'activent à savonner, rincer, tordre le linge des hôtels, hôpitaux etc. Une grosse entreprise. J'aurais passé des heures à regarder cette activité qui se déroule dans le slum. On me dit que le lavage se fait le jour et la nuit.

Et je vous ai souvent parlé de démesure en Inde, vous en voulez une autre ? Et bien Monsieur ( j'ai oublié son nom et c'est pas grave ), disons, pour résumer, rempli de lui-même, s'est fait bâtir un édifice d'une hauteur de 65 étages, qu'il habite. C'est sa maison. Les plafonds sonts hauts, ça lui fait 25 étages seulement habitables; quand même , on parle d'une famille de 4 personnes, 2 adultes et 2 enfants.

Les 6 premiers étages servent à garer ses voitures, et en plein coeur de Mumbai, il a une vue parfaite me dit-on sur l' immense slum, de "slumdog millionnaire". Un milliard de dollards que ça a couté à machin... Ça donne un peu le goût de vomir tout ça... Je n'ai pas pris de photo, c'est indécent.

Et tout de suite de l'autre côté de la rue, à 22 hres, une mère "épouillait" son garçon...

Méchants contrates !

Nous avons pris un bateau ( Mario était content ), pour se rendre aux grottes de 1 500 ans. J'ai pris une photo de Mario qui me dit " c'est bien, à côté de ça on va avoir l'air jeune" !

Nous avons visité l'immeuble qui avait servi de quartier général à Gandhi de 1917 à 1934.

" C'est ici que Gandhi a donné, pour la première fois, le signal du commencement de l'action massive pour gagner l'indépendance, qui avait ébranlé, jusque dans ses fondements l'administration britannique."

C'est assez pour aujourd'hui, j'en garde pour demain !

La chambre de Gandhi.

Ça a l'air beau, vous avez raison... Mais ,vous n'iriez pas à la plage.

L'hôtel Oberoi... Presque trop...

Week-end à Mumbai.

On ne peut pas ne pas être allé à Mumbai quand on vit en Inde à Delhi ! Mumbai, anciennement Bombay, 2 heures et 10 de vol exactement de Delhi.

La ville du "Bollywood" quand même !

Mon homme y est pour le travail, (rien à voir avec le cinéma ) je vais le rejoindre, après avoir donné mon cours de français, aux indiens débutants. Je me récompense.

Les consignes ont été données aux ados, accueillies par des soupirs, les yeux levés au ciel; famille normale !

Mumbai, ville sur le bord de l'eau ( arabian sea ). C'est à Mumbai que le film " Slumdog millionaire"a été tourné.

Je reviens avec des photos.

D'ici-là, bon week-end !

La famille de Vipin.

C'est la première fois que je rencontre la femme de Vipin, mieux vaut tard que jamais. Ils ont un petit garçon et on décidé que ça s'arrêterait-là. La famille est complète ! Vipin a 30 ans et sa femme 28.

La vie de star, sans talent particulier, ni prestation aucune...

Je m'étais décidée, au bout d'un an et demi ferme, j'affrontais ici, la salle d'exercices. J'avais "chaussé" entends-tu mon soutien-gorge Lululemon , (acheté à Montréal l'été dernier, pas à bas prix merci , et violet " par-dessus l'marché "), mes leggings et mon chandail vert lime, j'étais prête. Bouteille d'eau et clé en main, j'y vais.

CLOSED ! Ça a tout l'air qu'on peinture le local, ménage du printemps genre...

Pas contente la madame, prête à bouger un peu. Qu'à cela ne tienne, je me dirige vers le parc Nehru, je marcherai d'un pas rapide sur les sentiers, ferai un peu d'exercice, ce sera bien.

Non, ça ne se passe pas comme prévu.

Une vedette mes amis, je suis une vedette, on m'assaille.

J'avais vu, à mon arrivée, à l'entrée du parc, des autobus scolaires et j'avais constaté la présence de centaines d'étudiants, c'était sympa, mais je n'avais pas prévu l'assaut. J'étais forcée d'arrêter de marcher, ils arrivaient par groupe; " what is your name ", " Where are you from ?" Ce sont, grosso-modo les deux questions du répertoire et posées à répétition. Je n'ai pas pu marcher longtemps, ma célébrité augmentait, je suis revenue à la maison.

Un brin sous le choc, j'me suis regardée dans le miroir de l'entrée; oui, la couleur de la peau certainement, et peut-être aussi le chandail vert lime fluo ...

Je sais, c'est le temps des bilans.

C'est même peut-être un peu tard... C'est en fin d'année habituellement qu'on fait le bilan de l'année passée et qu'on envisage l'année à venir et bla bla bla et bla bla bla.

Bon, moi, cette année, j'ai privilégié le bilan canin. Et si la tendance se maintient ( merci Bernard ) on est dans le négatif les amis.

Oui, la bête me donne plus de "trouble" qu'elle me procure de joies et je parle même de toutes petites joies. On a un problème, vous serez d'accord.

Je jongle à l'idée de ne pas lui faire visiter notre beau pays... J'vais dire comme cette dame, indienne , et très à l'aise avec qui je prenais le thé cet après-midi: " Canada is too clean ". Et Bali, ici, elle en r'nifle un coup et ça vaut la peine. Croyez-moi, on a ce qui faut !

Je vous ai souvent parlé de Margaret, ses qualités, ses défauts; je vous ai souvent parlé de Bali, ses défauts, ses défauts. Je les regardais toutes les deux aujourd'hui et je me disais quelle belle paire elles font!

Décidément l'être humain a une bonne capacité d'adaptation...

Voyez, j'ai complètement omis, l'autre jour, de vous parler de la grosse souris ou p'tit rat ? Qui a traversé le salon de beauté, bondé, alors que tout le monde s'affairait en coupes de cheveux, manicures, pédicures, massages ...

Je n'ai même pas sursauté, à peine été un brin surprise. J'ai vu 2 indiennes qui avait vu la bête, qui se sont regardées presque sans expression.

Comme quoi, à force de voir le possible et l'impossible, on s'habitue...

J'imagine que le cerveau se module et apprend à "trier différemment" les évènements,

du genre: " À l'arrivée de la madame en Inde ça c'était grave, maintenant ça y fait presque pu rien. "

C'est un des dangers qui nous guette en Inde...

Le " wishful thinking "

ou " prendre ses désirs pour des réalités."

L'Inde et l'Indonésie pour les manicures, pédicures et massages c'est imbattable !

Honnêtement ça vaut la peine !

Encore hier, je suis allée pour une manicure, j'adore !

C'est comme ça, tout à fait dans les moeurs; durant que la teinture agit, on se fait faire une manicure et une pédicure. De beaux jeunes hommes s'occupent des madames, écoute ça vaut le déplacement ! Et c'est pas pour les riches, c'est pour tout le monde.

Au Québec on a peur de se toucher; pas ici, il vous masse entends-tu, les bras, mains, mollets, pieds et tête devant tout le monde et avec " engagement ". Et ça vous fait un bien immense.

Et Kishan est arrivé, pendant que j'attendais pour une coupe de cheveux, et lui c'est le " hair treatment", le spécialiste, il s'est mis à me masser le cuir chevelu, à me brasser les idées, pour me donner un aperçu de son travail, qu'il disait et pour que je revienne pour la totale.

C'est une pratique que j'adore, cette façon qu' ils ont de s'occuper du corps, sans scrupule et sans te vider le porte-feuilles.

Les gens retournent souvent. Moi j'ai hâte à la semaine prochaine. En Inde c'est une chose dont il faut bien savoir profiter.

Parfois je rencontre des indiens qui parlent français.

C'est super sympathique et je suis chaque fois surprise de leur intérêt à apprendre notre langue.

Ils suivent des cours à l'Alliance française qui est une organisation qui compte 1016 écoles dans 135 pays et comptent 490 000 personnes inscrites.

La dernière fois que j'ai rencontré un indien qui parlait français c'était à Jaipur il y a deux semaines.

J'ai réagi en disant" oh vous parlez bien français" et il m'a dit oui mais j'ai décidé de ne pas utiliser les pronoms ni les articles, c'est trop compliqué !

J'aime ça !

" Venez voir magasin, avons très belles choses ".

Pourquoi pas ?

Mario y était, les cerfs-volants dans le ciel c'était de toute beauté, mais...

Y'en aura pas d'facile...

Ce que l'histoire ne dit pas, c'est que des gens meurent à cause des cerfs-volants.

Chaque année, des gens en motocyclettes ou à pied, se font étrangler par les cordes...

C'est pas grave, le festival a lieu à tous les ans; morts ou vifs.

Festival International de cerf-volant.

Ahmedabad
(Gujarat - Inde)
12 au 14 janvier 2004

Le festival international de cerf-volant se déroule toujours dans la ville d'Ahmedabad à la mi-janvier . C'est également la célébration qui marque la fin de l'hiver.

Durant ces jours fériés, chaque famille se rassemble dehors, montent sur les toits et coupent les lignes des cerfs-volants des autres et le monde des affaires s'arrête deux jours. Le festival attire les fabricants et les cerfs-volistes experimentés, non seulement des villes principales de l'Inde mais également de partout à travers le Monde. Une pléthore ( abondance selon le dictionnaire ) de créateurs de cerfs-volants est également à l'affiche. Le combat de cerf-volant commence à l'aube et continue sans pause tout au long de la journée. Les amis, les voisins et les étrangers luttent les uns avec les autres pour la suprématie et les cris de triomphe remplissent l'air quand quelqu'un coupe la ligne d'un adversaire. ( article trouvé sur Google )

Renaud est revenu de sa journée en disant" j'me suis fait lancer des roches".

Nizamuddine ça se passait dans le quartier de Nizamuddine hier, pas contents les musulmans, ils lançaient des roches , et aujourd'hui même chose, pas contents ils lançaient des roches cette fois-ci dans old Delhi. Une amie a vu sa voiture endommagée à cause des roches.

Quand je vous dis qu'on est au moyen âge c'est vrai !

Le gouvernement a détruit une mosquée que les musulmans avaient bâtie sans obtenir d'accord...

Ça fini comme ça, on se garroche des cailloux par la tête.

Les sacs de plastique dans le monde ça va pas ben.

Sans en faire une thèse, n'est-ce pas, je me sens dans l'obligation ( on parle bien ici de "l'appel" mes amis, avec un grand A si vous voulez ), de parler un peu de sacs de plastique.

Vous êtes très probablement sensibilisés et je vous ennuie peut-être...

Je serai brève.

Quand nous sommes allés en Indonésie, j'étais un peu dégoûtée par la saleté de l'eau, donc des plages. Parmi les plus belles plages au monde pour surfer, mais des déchets qui flottent...

Peut-être qu'il ne faut pas le dire ? Désolée si c'est le cas; moi ça me "jette à terre" de constater ce désastre, et je fais mon "mea culpa", j'étais consciente du fléau des sacs de plastique, mais pas suffisamment .

J'ai parlé à Éric hier, mon jeune frère , qui, rapide comme l'éclair, m'a tout de suite acheminé un article de Green peace et je lis que effectivement en Indonésie il y a un sérieux problème; ailleurs aussi malheureusement, mais l'Indonésie m'a marqué...

J'ai l'air négative; non, l'Indonésie c'est bien, mais ce serait le paradis si l'eau et les plages étaient propres. Les gens sont charmants, la bouffe est bonne, Ubud, Candidasa sont de magnifiques endroits.

Donc, selon la recherche, les débris marins sont présents sur le fond

océanique de plusieurs mers européennes et également aux USA, dans les Caraïbes et

en Indonésie. Dans les eaux européennes, la plus grande quantité enregistrée est de

101’000 objets/km2; en Indonésie, 690’000 objets/km2.

Quand même !

• Des études sur les littoraux du monde entier ont mesuré la quantité de

débris marins par km de littoral et par mètre carré de littoral. Les valeurs les plus

élevées ont été enregistrées en Indonésie (jusqu’à 29’100 objets au km)

C'est beaucoup non ?

Bon, à Delhi on est loin de la mer, mais ok qu'on aime les tis sacs de plastique...

Pour transporter le thé entre autre et ils sont nombreux à prendre le thé ici je vous jure !

C'était la capsule Environnement fonds marins,

S'cusez-la !

Voyez ce que l'Inde me fait; ça y'est je retourne dans le temps moi aussi, ATTENTION !!!

Sans se retrouver à l'époque de Jésus-Christ quand même, comme ici parfois... J'ai tout de même réussi à retourner quelques années en arrière. La deuxième photo a été prise quelque temps seulement après notre arrivée en Inde l'an dernier...

Encore Jaipur. Près de la maison du Maharaja, pour se rendre au bureau...

Ça travailles-tu fort un Maharaja ? Qué cé que ça fait un Maharaja ? En tous les cas...

Je disais que pour se rendre au bureau, donc dans la cour, il y a ces quatre très jolies portes qui représentent les saisons.

C'est de toute beauté ! Le guide nous a dit que certains Maharajas ont quatre femmes. Une femme par porte ? Une femme par saison ? Quelle équation faut-il faire ma foi ? De toute façon, c'est bien, comme ça elles peuvent à tour de rôle se reposer un peu de lui. C'est plein de bon sens ça non ?

Eh què méchante !

De retour de Jaipur un brin amochée.

Je voudrais vous parler du trajet de Delhi à Jaipur, en y ajoutant les dimensions visuelles, sonores, olfactives, tactiles... L'informatique ne le permet pas quelle déception ! Je voudrais partager l'intensité, je ne peux pas.

Je me limiterai à ceci; des routes infernales, brisées, rien de coulant, des milliers et des milliers de camions rouillés, mais quand même décorés, en panne, des conducteurs enturbannés, couvertures sur le dos et la tête; n'importe quoi qui peut ressembler au moyen âge. Ajoutez vaches, chèvres, éléphants, chameaux, cochons et singes au tableau et n'oubliez pas les déchets, mettez-en partout. J'oubliais, des petites flambées, très important à ce temps-ci froid de l'année. Tout l'monde "se la réchauffe personnel " partout avec son ti feu .

Ma façon à moi de voyager dans ce complet désordre ? Les deux yeux fermés ben durs la majorité du temps, une p'tite demande en début de trajet à St-Christophe, le patron des voyageurs, et à mi-trajet, une demande urgente au chauffeur d' un arrêt pour vomir su'l bord d'la route et on continue. Je suis aussi revenue avec un mal de tête qui m'a cloué au lit plus longtemps que d'habitude, trop de tout, trop différent. J'ai à travailler sur moi, je le sais, mais j'aimerais qu'eux aussi travaillent un peu sur eux comme peuple. Pas facile de lâcher prise quand on voit des humains vivre comme des animaux, pas facile de pas se sentir , et dérangé et interpellé...

Une fois rendue, j'ai beaucoup aimé not p'tite virée à Jaipur en filles.

Je m'explique, évidemment trois femmes d'excellente compagnie, cela va de soi pour un voyage réussi. L'autre découverte cette fois-ci pour moi c'est d'avoir vu les gens travailler.

Et j'étais rendue-là dans mon dossier Inde. Je ne croyais plus les indiens quand ils me disaient que c'était "fait à la main", ça écourtait le dialogue mettons... Entre la madame et le vendeur... J'étais rendue sceptique, très. Heureusement comme disait notre regretté capitaine Bonhomme, " les sceptiques seront confondus ". J'ai vu les gens travailler; broder, sculpter des patrons dans le bois qui serviront pour l'impression de couleurs sur tissus.

J'ai trouvé ça EXTRAORDINAIRE !!!

Je sais que Mario veut retourner dans le Rajasthan, et j'irai aussi. D'ici-là je communiquerai avec le capitaine Kirk pour savoir si on peut se faire téléporter de Delhi à Jaipur.

Je vous r'viens là-dessus. C'est un rendez-vous.

Ça prend 10 jours à cet homme pour sculpter ce modèle sur bois; que de patience !

Ces garçons font de la broderie pour un kurta, c'est hallucinant.

C'est un kurta.

À part ça, en ce qui me concerne...

Quoi de neuf ? Rien de très nouveau, la température actuelle est de 13 degrés celcius et nous avons pris l' habitude, ma voisine et moi, d'aller prendre l'air ( si on peut dire ), en marchant rapidement dans un parc, le " Nehru park "près de la maison. Ça change le mal de place... Il faut bouger un peu et c'est pas facile ici, tout porte au sédentérisme. Peu d'endroits où aller se dégourdir. Y faut pas avoir peur des chiens errants non plus, qui sont tellement nombreux et qui s'approchent un ti peu trop parfois...

Aussi, je vais à Jaipur , je pars demain matin, tôt avec trois autres copines; c'est bien. Nous étions allés à Jaipur, la famille, l'an dernier, c'est dans le Rajasthan, et suis contente d'y retourner.

Je débute la semaine prochaine et donnerai un cours/semaine de français aux débutants, en majorité des indiens, et je travaille fort à préparer mes cours.

Des heures et des heures de plaisir. C'est vrai, j'aime ça !

Ça m'tanne parc'que j'ai besoin d'mes lunettes pi ça fait drôle...

J'ai essayé la burqa hier, mais avec mes lunettes ( Chanel tout de même ), ça détonne... Non ? Moi qui trouvait le sari et ces 13 mètres de tissus plus ou moins pratique...

Fous de l'Inde.

"L'Inde rend-elle fou ou les fous vont-ils en Inde ?"

C'est la question que se pose Régis Airault, psychiatre qui a travaillé pendant de nombreuses année à l'ambassade de France à Bombay puis pour des compagnies d'assurance.
Il a été amené à intervenir à de nombreuses reprises auprès de français qui se perdent lors du voyage en Inde dans des épisodes psychotiques assez impressionnants (crise, angoisse, perte de repères, reminiscence d'évenements personnels passés) . D'autant plus impressionnants que ces épisodes disparaissent complétement après rapatriement en France...peu sont hospitalisés ici et le rapatriement est en lui-même une thérapie; le patient garde d'ailleurs un bon souvenir de l'Inde et rêve même dans certains cas d'y retourner (ce qu'il réalisera ou pas).

Maintenant, après un an et quelques mois ici, la famille on a évité la catastrophe...enfin j'espère...
Vous me le diriez pas vrai ???

Vous savez quoi ? Y'a un côté "tout croche"de l'Inde que j'aime bien...

Le problème, c'est qu'on ne choisit pas le "tout croche" ...

Je m'explique. Quand je vois les Indiens avec n'importe quoi d'enrouler sur la tête, de n'importe quelle façon et souvent avec des couleurs pas rapport, j'aime ça; j'aime cette façon d'être libre, de ne pas se soucier de ce que les "autres" vont penser. Cette façon de transporter n'importe quoi, sur son vélo, poules, tuyaux, singes m'amuse aussi.

Maintenant, quand j'ai à subir le "tout croche" c'est différent. Encore là je m'explique:

C'était le jour de l'an, ici, comme chez vous; plus tôt ici que chez vous, mais bon on est tous en 2011 au moment où on se parle.

Je m'étais dit comme ça, en me conditionnant, " on va peut-être défoncer l'année avec du "butter chicken" ou du "chicken tikka", mais écoute ben ça me prend un dessert bien de chez nous. Quand on est "de souche" entends-tu, on a les racines qui vont avec ok ?

Un St-honoré tabarouette, je veux un St-honoré pour défoncer l'année point final.

J'ai fait des recherches, du "copier coller sur Google" pour faciliter la vie à Margaret, j'ai collé la photo du gâteau etc. J'aurai peut-être pas de râgout de pattes de cochon cette année, ni de p'tits pains à la salade de poulet, ni de fèves au lard au poulet de cornouailles et sirop d'érable, mai r'garde moi ben aller avec le St-honoré.

Le problème avec les indiens, ou un des problèmes, c'est qu'ils ne te disent jamais qu'ils ne savent pas...

Vous me voyez v'nir...

Quand j'ai vu ce qui m'attendait comme pâtisserie dans "pantry" , le 31 décembre au soir, c'est pas mêlant, j'voulais faire une plainte.

Raté, complètement raté le gâteau. C'est pas la fin du monde à l'échelle du cosmos, vous avez raison.

Donc le lendemain matin, je me suis levée tôt pour faire un St-honoré, vous allez penser elle "est accrochée" celle-là, vous avez encore raison, mais sachez que c'est la fête de Renaud aussi le 1 ier janvier, et je voulais quelque chose de spécial, et de chez nous.

Toujours est-il que je me lance, mais mon maudit four "marche pas", c'est ce "tout croche" là dont je voulais vous parler, des fois c'est drôle, mais des fois c'est pas drôle pentoute.

Je me suis rendue en pyjama, au club Canada, demander au cuisinier de service si il pouvait faire cuire les choux à la crème pour mon St-honoré... Et je suis retournée pour lui demander de faire cuire le sablé pour le fond aussi.

Donc le "tout croche" que je connais et que je subis; la laveuse à linge qui est défectueuse, je vous jure une fois par mois et la cuisinière de même, et les ampoules qui brûlent sans cesse etc etc etc. Ça joue sur les nerfs vous avez pas idée.

C'est une entrée en matière, je vous parlerai d'un livre " les fous de l'Inde".

c'est un rendez-vous.

BONNE ANNÉE 2011 à tous !!!