Si j'étais hôtesse de l'air et si j'avais été sur le vol Bangkok- Dehi hier soir, et bien je serais sans emploi ce matin...

J'aurais perdu le contrôle.

On a voyagé à travers un groupe, un troupeau, une meute tiens !

Pas facile à aimer c'monde-là ! Pourtant je fais des efforts j'vous jure !

Faut dire que ça a mal commencé; un gros gras assis à ma place. C'est pareil dans le train, ça s' asseoit n'importe où, " no wonder " que c'est tout croche ici; même un indien arrive pas à trouver un endroit avec une adresse, même Vipin en arrache. Tout croche !!! Que je vous dis.

Je ne me suis pas chicanée, le monsieur m'a demandé si je voulais changer de siège et il s'est rapidement déplacé... Pas d'adon pentoute la madame, on lui a fait le coup à quelques reprises déjà.

J'ai encore beaucoup de travail à faire côté "amour du prochain "; vous dire; hier soir je me faisais cette réflexion comme ça à l'intérieur en regardant le groupe: " Leur principale qualité c'est d'avoir épais de cheveux . "

Donc si j'avais été hôtesse de l'air, j'aurais manqué à mon code de déontologie.

" On a d'mandé tout à l'heure de fermer LES CELLULAIRES "chose" pi de r'monter les dossiers pi de rel'ver la tablette; c'est bon pour tout l'monde pi les p'tits gros avec ! We are landing capitch ?"

Pas un, pas deux, c'est généralisé l'affaire.

Faut dire que avant ça, il y avait eu l'apéritif et que ce beau monde-là se relevait pour aller dans le chariot se re-servir avec un gros rire gras.

Non, pas attachant du tout la tribu.

Et l'arrivée, je vous le jure, l'avion est pas arrêté que plusieurs sont debout. Les agents de bord essaie de mettre de l'ordre et répètent les consignes.

Heureusement je ne suis pas hôtesse de l'air; non seulement j'aurais pas souri, j'aurais hurlé.