dimanche 17 octobre 2010

Notre aventure de trekking au Népal.

Oh là là ! Notre GO nous a sorti de notre zone de confort, et pas à peu près ! Laissez-moi vous raconter.
Nous sommes d'abord arrivés à Katmandou; comme font les "vrais" qui vont affronter l'Éverest, rien de moins.
Avons passé deux jours à Katmandou à visiter plusieurs temples et à acheter ce qui nous manquait pour notre expédition ( des tonnes de magasins et beaucoup de copies ... ); bâtons de marche, comprimés désinfectants pour la conservation de l'eau, et autres petits trucs.
Katmandou ça ressemble un peu à Delhi, je n'ai pas pris plusieurs photos, car on connaît déjà...
De là, nous avons pris l'avion pour Pokara et 25 minutes plus tard nous étions arrivés.
Au programme donc, cinq jours de trekking. Pourquoi pas ?

Après coup, croyez-moi sur parole,
je ne parle pas de petite marche pour douillets (ce à quoi je m'attendais et ce pourquoi j'étais entraînée); non, du trekking de professionnel, dans mon livre à moi. Expédition pour débutants, comme annonçait la publicité, mon oeil ! Et c'était nouveau pour la madame le trekking; et quel baptême mes amis, quel baptême ! On a grimpé ou escaladé (ou les deux ), 2 kilomètres en montagne. Sommes partis à 1100 mètres d'altitude pour arriver à 3300 mètres. Cinq heures de marche par jour, cinq jours en ligne.
À quelques reprises j'ai demandé à la guide si il y avait un hélicoptère de service au cas ou la madame s'écraserait et que la carcasse ne pourrait plus rebondir...
Mario était le seul à avoir un bracelet montre et il nous a dit qu'il ne referait plus de trekking avec nous, à moins que chacun ait l'heure; c'est vrai qu'on lui a demandé l'heure des millions de fois, pour s'encourager.
Par bouts, " abrupte comme dans la face d'un singe "passez-moi l'expression.
On a réussi, ne me demandez pas comment j'ai fait. Je pense que je n'avais pas le choix, il n'y avait pas vraiment d'autres solutions que de se rendre...
J'ai adoré l'expérience; l'exercice évidemment, mais j'ai surtout apprécié la beauté des paysages, les rizières, les chutes, la forêt, les gens dans les villages... On a tous trouvé le parcours " olympique ", Jeanne, Jérôme et Mario, mais on le referait. On se couchait, crevés à 8 hres, après le souper pour se lever vers 7 hres. On s'est aussi levé une fois à 4 hres du mat. pour aller voir le lever du soleil après une marche musclée d'une heure... et au retour déjeuner et on repart.
On a dormi dans des "tea house", rien de luxueux entends-tu, le long des pistes, on a mangé du riz et des pâtes, des pâtes et du riz. On a pris de belles photos que je partage avec plaisir.

Disons que j'ai eu un peu la frousse ce matin, quand j'ai cherché l'appareil photo et que je l'ai trouvé dans le sac à dos que je venais de sortir de la laveuse...
Dieu merci, on a sauvé les meubles, ou plutôt la carte qui contient le matériel... L'appareil est propre, prêt à mettre à la poubelle. Pas facile la vie d'aventurier !!!

4 commentaires:

  1. Bravo Anne!
    Vous avez surement un sentiment d'accomplissement après cette expédition au Népal.
    Nous avons hâte de voir les photos de «reporter sans frontière» que tu as réussi à prendre entre deux escalades.
    Bon retour, donc et au plaisir de te lire à nouveau.

    Marie xxx

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  2. Anne
    Tu partages bien ton expérience du Népal. Il y a de l'action et de l'essouflement dans ton réçit. Juste à te lire, je « trekke» avec vous à en perdre haleine.
    Vivement Skype pour mille éclaircissements.
    Affectueusement

    Régis

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  3. Bonjour Anne,
    Il y avait un bon bout de temps que je n'avais pas lu la madame...
    Le trekking au Népal, ouin... Ça prend beaucoup d'entraînement... C'est l'altitude aussi. Ça paraît pas mais partir à 1100 mètres, c'est plus haut que le plancher des vaches indiennes.
    Ma soeur arrive aussi d'un voyage de trekking au Népal, je n'ai pas vu ses photos encore, ils sont montés jusqu'à 4,100 mètres ou quelque chose comme ça. On traîne de la patte pas mal avec moins d'oxygène dans le système.
    Je suis montée plus haut que les 3000 mètres. Alors je comprends très bien ce que tu dis.
    Continue de vivre toutes ces belles expériences et surtout à nous les faire goûter...
    D'une autre Anne de Gatineau
    (oui oui on se connaît, depuis longtemps: Équipe soutien famille pour toi et CLSC pour moi ... un bail).

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  4. Allo Marie
    Allo Régis,

    C'est bon d'être de retour en moins haute altitude. Cette vacance m'a permis de réaliser que" je suis encore capable ". La machine n'est pas complètement rouillée; évidemment les enfants avaient de l'avance pas mal sur moi, mais nous sommes arrivés à destination.

    Les porteurs demeurent un mystère pour moi...Ils escaladent en gougounes et parfois pieds nus, des montagnes avec une charge importante sur le dos, et pas de manière très ergonomique selon moi, j' vous en passe un papier.

    Merou le chat bonjour,

    Je réfère à ma mémoire ancienne et je ne trouve pas.
    Peut-être...
    Avons-nous une amie Marie en commun ?
    Je pense que j'y suis. Contente que tu me suives de temps en temps dans l'aventure indienne. Merci de ce commentaire.
    Salut
    À bientôt.
    Anne

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