Mais voilà, les choses ne se passent pas comme ça ici. Même si on essaie de faire les choses autrement, on n'y arrive tout simplement pas.
Nous sommes différents dans leur livre à eux.
Même au bout de 2 ans, si j'offre une chaise à Vipin, il ne s'assoira jamais; si j'offre à Margaret de prendre avec moi un biscuit chaud qui sort du four, oubli ça.
Nous appartenons à un autre monde.
Alors le père de Vipin est passé en coup de vent. J'ai offert de prendre une photo des 3 générations que j'offrirai à Vipin.
Je le trouvais tellement sérieux notre Vipin, raide comme une barre. Je me suis toujours demandé si ses genoux pliaient. Quand j'ai rencontré son père j'ai compris une fois de plus "qu'on faisait ce qu'on pouvait dans la vie avec ce qu'on avait reçu "!
Allo Anne,
RépondreSupprimerC'est comme on dit une photo officielle ... seul le petit n'a pas encore compris le principe ou peut-être est-ce un changement de cap? ...on a droit d'espérer !
Ça te fera un beau souvenir ... malgré tout on s'attache aux gens qu'on côtoie jour après jour ...
Comme Sylvie je suis un peu dépendante de nos clins d'oeil qui nous viennent de l'Inde ... tu devras vraiment trouver quelque chose pour combler ce vide qu'on sent de plus en plus proche ! En route vers une autre aventure !
Bisou
lucie
Allo Lucie,
RépondreSupprimerOui, j'ai aussi développé une dépendance j'avoue...
Je cogite maintenant à "l'après Inde".
Il devrait sortir quelque chose de cette réflexion...
À bientôt
XXX
Anne
Anne,
RépondreSupprimerJe le savais que tu n'étais pas au bout de tes ressources. Une cuvée 58, c'est TRÈS exceptionnelle !!
Tu vois ce matin, j'ai encore rit en lisant ton article sur la famille sourire...Anne, tu as un don...j'attends l'après Inde avec impatience...
Pour moi, les vacances arrivent à grand pas...et j'attends mon départ pour l'Italia avec fébrilité, le 16 juin c'est une journéée fériée. L'Italie ce n'est pas l'Inde mais cela a un petit coté plus prévisible comme découvertes...
Je n'ai pas ma petite sacoche d'avion mais je pense qu'ils vont me laisser passer quand même ?? Non ??
Bises X
Sylvie
Très chère Anne,
RépondreSupprimerJ'aime Vipin. Je ne dis pas que je suis épris de Vipin. Je dis que je l'apprécie pour les qualités que je lui prête.Tu n'as jamais parlé en mauvaise part de lui. À tort ou à raison, je le devine attentif, respectueux, dévoué. Vous le traitez avec justice, considération. Il ne paraît pas s'en autoriser pour envahir votre « caste ». Même chose pour Margaret. Sans sacrifier tous les avantages matériels de sa « position », on garde son rang.
N'y aurait-il pas une fierté et une richesse dans la différence ?L'observance des règles de la tradition millénaire pourrait se révéler rassurante, réconfortante. La satisfacton de ne pas déroger.
La photographie que tu as faite de Vipin, de son fils et de son père est admirable. Elle n'a pas la splendeur du Taj Mahall ; mais elle m'émeut davantage. Elle manifeste la beauté de la vie. Le moment de cette rencontre que tu décris avec ta faconde habituelle te fera sûrement un bien touchant souvenir.
Tant pis si mon interprétation est boiteuse : j'y prends un si grand plaisir.
Je t'embrasse.
Régis.
Allo Sylvie,
RépondreSupprimerOh, l'Italie ! Je me souviens de cette vacance que vous planifiiez avec bonheur. Tu en avais parlé lors de ton voyage ici. Non, ce n'est pas l'Inde, mais tu devrais aimé ça quand même... Ah ah ah !
Pour l'Italie, la sacoche n'est pas requise,
amusez-vous, profitez-en, oh l'Italie c'est un peu beaucoup magique !!!
XXX
Anne
Allo daddy,
RépondreSupprimerJ'aurais dû me douter que tu aimerais cette photo.
Je me souviens d'une fois où tu avais dit que tu aimais voir" les gens vivre ", les voir dans leur environnement. Et je suis comme ça aussi. C'est intéressant de voir d'autres façons de faire, de vivre, d'être en relation, j'adore et j'apprends.
Tu aurais adoré l'Inde daddy,
et tu en aurais eu pour ton argent je te jure.
Aussi, je retiens " faconde", j'ai regardé dans le dictionnaire et ça me servira au "scrabble".
Merci pour ce beau commentaire,
Bonne nuit
bisou
Anne