Notre amie Marie est revenue en Inde, j'ai bien dit revenue. Elle était venue l'an dernier avec Denis. Cette fois-ci, Marie veut, entre autre, voir Varanassi ( anciennement Bénarès ), je l'accompagne. J'ai voulu en savoir un peu plus... Voici ce que les gens en disent... Sur les ghats, les hindous se livrent à des rituels millénaires, aussi anciens que l'hindouisme et que l'Inde elle même. La mort y côtoient la vie, avec la même simplicité, avec la même spontanéité. Les cris des jeunes enfants jouant dans l'eau se mélangent au chants des prières, et le bruit du linge qu'on frappe contre la pierre est à peine couvert par les sollicitations des marchands de fleurs et des brahmanes. Sur 7 km, 30 égouts déversent les déchets de 2 millions de personnes. Le Gange est étouffé par la pollution ! Voir des centaines de gens plonger la tête dans cette eau pour se purifier fait froid dans le dos. Des plastiques, des ordures sont déversées dans le fleuve recouvert à certains endroits d'une nappe huileuse. Rassurez-vous, comme nous le dit notre batelier : "Seule la surface est sale, en-dessous le Gange est pur" ! Les rues de Bénarès peuvent aussi donner la nausée. Tous les dix mètres une poubelle en plein air, une odeur nauséabonde et des mouches qui se réjouissent. Il faut fermer la bouche et se boucher le nez : apnée temporaire salutaire ! Et malgré tout, Bénarès reste si belle ! J'peux pas attendre !!! |
mercredi 16 février 2011
Varanassi ou Bénarès, prêtes pour le décollage !
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Anne,
RépondreSupprimerJe vous souhaite un bon voyage, c'est un endroit mythique...
Bon courage également, car j'imagine que ce ne sera pas de tout repos!
Prend des photos, si possible. On pense à vous.
Bon séjour à Marie et bises à vous tous.
Marie
Salut cordial,
RépondreSupprimerTes blogues, Anne, et les belles photographies qui les illustrent font entrevoir les multiples visages de l'Inde populeuse et grouillante de plus d'un milliard d'habitants ; l'Inde plusieurs fois millénaire.
Tu montres l'Inde ritualiste, l'Inde richissime et miséreuse, l'Inde de mille autres aspects déroutants qui fascinent.
À Varanassi, tu paraîs avoir atteint l'Inde «profonde » ; l'Inde impavide où les populations se purifiant dans le Gange sont plus attachs à leurs traditions que préoccupées par l'idée de la mort.
Un mysticisme déroutant et à la fois admirable.
« Et malgré tout, Bénarès reste si belle ! »
Je t'embrasse.
Régis.
Allo Marie,
RépondreSupprimer" Pas de tout repos tu dis ? "
Vois toi-même...
XXX
Bonne semaine
Anne
Allo Régis,
RépondreSupprimerOui daddy, l' Inde " profonde ", je dirais même " creuse ", sans avoir peur de me tromper.
Se promener en bateau sur le Gange, en respirant malgré soi la fumée ( je n'irai pas plus loin... ) c'est un peu déroutant...
Je résumerai en disant ceci : Leur relation à la mort est très différente de la nôtre...