La rentrée des classes.

Renaud débute l'année scolaire ( American Embassy School ) lundi le 3 août. C'est une école super intéressante et magnifique. Il a fait son choix de cours et il a hâte. Nous rencontrons un « os » dans le cas de Jeanne et Jérôme qui ne parlent pas suffisamment anglais pour entrer à cette école. Aujourd'hui samedi, nous ferons des démarches pour l'école britannique, en espérant qu'il y aura des places...Sinon, la situation se corse...
Nous n'avons encore rien reçu de nos envois par air et bateau. Il semble que ça arrivera mercredi, cette même journée nous déménagerons dans notre maison, juste à côté d' où nous sommes logés actuellement. Gabrielle, l'amie de Renaud arrive vendredi prochain pour un mois environ. C'est la première visite que nous avons.

Quelques photos.

Les différences sont énormes et dérangent.

Il y a de tout en Inde , on me l'avait dit, mais je n'étais pas certaine de ce que ça voulait dire. Maintenant je vois très bien. Et je n'ai pas encore vue grand chose...assez toutefois pour être ébranlée. Jusqu'à maintenant je suis restée à Delhi et environs et les inégallités entre les gens sont frappantes, les différences sont énormes. Hier, nous sommes allés voir un film avec les enfants au cinéma dans un centre d'achats aussi grand et moderne que ceux de chez nous et où les prix sont comparables d'ailleurs. Il y avait beaucoup moins d'achalandage toutefois, car il y a tri à l'entrée de toutes les portes ; n'entre pas au centre d'achats qui veut. Pour s'y rendre, à une trentaine de minutes de la maison, nous avons vu de nombreux petits enfants dans la circulation qui mendient en frappant aux fenêtres des voitures, c'est hallucinant. Certains sont touts petits et ils sont insistants; parfois on ne les voit même pas lorsqu'ils frappent aux fenêtres tout à coup ils sautent pour qu'on les voit et demandent de l'argent. Certains font des pirouettes entre les voitures, une petite chorégraphie quelconque de quelques secondes pour tenter de faire quelques sous. Sur le trottoir, trois mères et deux autres bébés de quelques mois regardent si les petits, dans la circulation infernale rapportent un peu d'argent. Ça heurte les valeurs de la madame...

29 juillet2009

1 ière semaine, l'adaptation est un peu difficile...

Oui, la première semaine nous déstabilise un peu. Il fallait s'attendre à des changements bien sur, mais certaines situations nous laissent bouche bée. Je suis allée, le premier lundi de notre arrivée, dans un marché en plein air. J'ai accompagné Margaret , qui fera les repas à la maison ( ici ce n'est pas un très grand luxe d'avoir une cuisinière et je vais l'apprécier ) dans un marché ( qui n'a rien à voir avec ce qu'on connaît ) j'avais oublié mon appareil photo; Margaret m'amène choisir de l'agneau; on traverse des kiosques de toutes sortes et toutes sortes d'odeurs s'entremêlent. Les hommes sont assis sur de longues planches et les morceaux d'agneaux sont attachés ça et là au choix du consommateur. Les mouches s'en donnent à coeur joie. Je fais confiance à Margaret , car elle a plusieurs années d'expérience et que de toutes façons je suis sous le choc. Après négociation, elle choisie un morceau que le premier « mec » désosse car je le veux sans os et le passe à l'autre « dude » qui le découpe, le couteau entre les 2 orteils...ça surprend. Margaret a fait un souper avec une partie de l'agneau et je lui ai demandé de mettre ce qui restait de la viande crue au congélateur ( en espérant que j'oublie un peu à la longue ce que j'ai vu). La fois suivante ( photo du haut) , Margaret m'amène acheter du porc à cette boucherie, ce qui est différent des marchés en plein air; elle veut faire une recette Thaïlandaise. L'homme à la caisse me demande d'où je viens et il me dit qu'il a habité la région de Montréal et avait un commerce au Carrefour Laval. Le monde est petit ma fois. Le souper aurait été excellent avec une viande tendre...Ma gang me fait remarquer que ce n'est peut-être pas le meilleur coin du monde pour acheter du porc. Message retenu ! J'apprends par la suite, qu'il est possible sur le « campound » d' acheter de la viande. C'est bon à savoir.

Arrivée en Inde

Nous sommes, comme entendu, arrivés en Inde le 17 juillet en soirée. Renaud n'a pas de bagage, son sac à dos, qui contient tous ces vêtements est «probablement» resté à Frankfurt. Pour une raison inconnue certains bagages sont au nom de Lessard et d'autres au nom de Ste-Marie. Le bagage de Renaud est à mon nom et je dois essayer de comprendre quand nous le récupérerons. Les gens parlent anglais, mais j'ai de la difficulté à les comprendre et c'est la même chose pour eux. Entre eux ils parlent Indi , et je ne pige rien du tout de ce qu'ils disent. Ma première impression à l'arrivée, à l'aéroport de Delhi est positive. Il faut dire que nous avons voyagé de Bruxelles à Delhi avec Jet Airways , une compagnie indienne, et que c'était parfait . J'ai été impressionné par la gentillesse et l'excellent service que nous avons reçu. Un employé de l'ambassade nous accueille ainsi que David, la personne que Mario remplacera à Delhi. Avec tout ce que j'ai entendu sur l'Inde, je m'empresse de poser 1000 questions à David. Les précautions à prendre etc. Nous arrivons ensuite à l'hôtel Imperial à Delhi, un vieil hôtel en très bon état. C'est magnifique. Nous avons de superbes chambres. Le lendemain a.m. nous nous régalons d'un succulent et très varié buffet . Mais ne soyons pas naïfs, Delhi ce n'est pas que ça...Nous allons au resto en soirée et décidons de marcher pour s'y rendre; effectivement, nous voyons de tout et beaucoup beaucoup d'extrême pauvreté. De nombreux Indiens nous offrent toutes sortes de choses à acheter, certains demandent de l'argent etc. Ils n'insistent pas trop, on se sent regardé toutefois. Je réalise aussi que nous ne sommes pas du tout habillées comme les autres femmes. En rentrant à pieds ce même soir pour retrouver nos luxueuses chambres, nous constatons que des hommes sales et maigres dorment sur le trottoir juste en face de l'hôtel. ..Disons que j'ai moins bien dormi cette nuit-là. La ville est sale, très très sale et partout. Nous voyons beaucoup de chiens errants maigres. L'aventure commence.