jeudi 30 décembre 2010

À Bali les policiers sont agréables...

Même presque attachants.
On s'est fait arrêté, le GO avait dépassé la ligne jaune au feu rouge. "Mistake, big mistake" qu'il a dit le sympathique policier à Mario. Il a fait signe à son ami de se joindre, et son ami policier était d'accord et il a validé " oh yes, big mistake Mr."

Alors ils ont offert un choix à notre GO. Ou bien il se présente à la cour demain, le monsieur qui a fait une grosse erreur, ou bien il règle tout de suite, la modique somme de 200 000 rupiahs, soit l'équivalent de $ 22.29 canadien. On a craché le "cash".

Les policiers avaient un grand sourire; c'est l'fun les policiers qui aiment les gens, ça fait chaud au coeur.

mercredi 29 décembre 2010

Mariages arrangés en Inde.

Le concept commence à me plaire; malade la madame ? Non, enfin pas plus ou moins qu'avant haha !
Le côté droit au but me plaît. "T'as l'âge de te marier ma fille comment tu vois ça ?"
C'est vrai c'est un peu comme un dossier de char. "Tul choisies-tu tu seule ton char ou popa sélectionne des modèles pour toé ?"
Vous savez quoi ? Eh bien parfois les jeunes femmes trouvent ça plus facile d'avoir l'aide de pepa. Renaud me racontait qu'une femme en âge de se marier lui avait dit ce qu'elle avait dit à son père: " Bon là daddy tu m'as présenté 5 hommes et ils ne me disaient rien, là, le prochain j'le prends ". Parle-moi de ça, régler un dossier.

Les questions sont directes aussi lors de la première rencontre:
Femme: T'attends-tu à ce que je porte le sari tous les jours ?
Homme: Oui
Femme: Ça march'ra pas toi pi moi, j'va l'dire à popa pi j'appelle mon chauffeur.

Femme: Prends-tu de l'alcool ?
Homme: Non
Femme: Pourquoi le nez t'allonge ? J'appelle mon chauffeur.

Nous autres on brette vous trouvez pas ? On en fini pu d'choisir pi de recommencer.

Bon c'est vrai que ma comparaison avec une voiture est un peu boiteuse et vous me direz on ne couche pas avec sa voiture.
Nous voilà rendu dans le grand dossier de l'intimité, de la vie à deux ...
Désolée, faut que j'aille, j'appelle mon chauffeur.


mardi 28 décembre 2010

Nous voilà de retour à Delhi!

Je vous avais promis des photos, je tiens parole.
Jérôme a voyagé hier pour le retour avec une "méchante" fièvre. C'est long quand tu rêves à ton lit. Il a bien fait ça, mais on avait hâte d'arriver . Lever à 5:15 a.m. et atterrissage à Delhi 15 heures plus tard; 8 heures dans l'avion, faut aimer son voisin et son parfum...

Toujours est-il que je soupçonnais la dengue... Parce que à Bali il y avait de la dengue. Et la dengue nous, on a connu, et donné. On veut bien passer notre tour.
Finalement, Jérôme a une forte fièvre, rien d'autre à signaler semble t-il . On va en prendre soin et il devrait rebondir assez vite (avec le support émotif que procure aux malades la soupe Lipton). Je sais, c'est salé, très salé la soupe Lipton et demandez-moi, ce matin si ça me dérange ?

On a retrouvé Renaud qui revient d'une expérience d'un tournage de film Bollywood. Il était là depuis le 5 décembre. Son look est un peu changé, peigné sur le côté, pas mal du tout. Il nous a fait rire en nous racontant des tranches de vie de son séjour chez les Punjabis et il a rencontré, majoritairement, des gens intéressants.

Si c'était à refaire, Mario dit qu'il ne louerait pas de voiture, donc pas de GPS...
C'est facile d'avoir une voiture avec chauffeur et ça ne coûte pas cher.

Moi, dans ce que j'ai vu de Bali, j'ai aimé surtout Ubud et Candidasa, mais on a pas tout vu ! Certains endroits sont trop bruyants, trop touristiques, trop achalandés et malheureusement plusieurs plages sont sales.
Mais c'est comme partout, ça dépend ce qu'on veut.
J'ai eu là les meilleurs massages, pas chers et de qualité. Bonne bouffe bon prix. Gens hypers gentils.






















vendredi 24 décembre 2010

24 décembre à Bali.

Je vous écris de Candidasa, un coin de paradis, vraiment.
Sommes arrivés le 18 décembre à Sanur en Indonésie. Bali de Delhi, vol de nuit, durée de 5 hres 30; attente de 5 heures à Kulua Lumpur en Malaisie, (pénible) et près de 3 hres encore de vol, dans la dernière rangée, en sardines sans pouvoir baisser le dossier. Merci aux Gravol ! Finalement nous atterrissons à Sanur.
Notre GO, unique et préféré a eu l'idée de louer une voiture; comme quoi il aime les sports extrêmes celui-là. Volant à droite, conduite à gauche, routes étroites et des "scooters" qui fusent de partout et croyez-moi je n'exagère pas. La circulation est moins chaotique ou désorganisée qu'à Delhi, mais les motos et autres engins de la même famille sont légions et tellement imprévisibles. Et il faut connaître les règles de conduite pas très rationnelles; par exemple, l'autre jour, Mario s'est retrouvé n'est-ce pas , dans un sens unique, on a finalement réalisé... Mais pour les scooters c'est permis... Encore un endroit qui permet le "n'importe quoi" ! Moi je fonctionne comme-ci comme-ça dans le désordre, mais y vont m'avoir à l'usure...

"On va louer un GPS" qu'il a dit Mario, et j'ai répondu "bonne idée". Maintenant je ne sais pas quelle genre de relation vous entretenez vous-mêmes avec votre GPS, mais dans notre famille c'est du type amour-haine. Mario lui, on dirait qu'il rivalise avec la madame ou le monsieur qui tente de l'enligner. C'est bizarre, moi je pensais que tu louais le bidule un peu comme un ami, et pour te libérer un peu l'esprit; mais pas dans notre famille ... J'ai même surpris Mario qui a dit au GPS " là, on va mettre quekchose au clair ok "? Moi je suis sortie de la voiture et les ai laissé entre hommes.
Je poursuis. C'est la saison des pluies en Indonésie. On le savait, c'est ordinairement un peu chaque jour et intermittent et ça va. Mais honnêtement, je m'attendais à plus de Sanur. Les plages sont sales et moi je n'ai pas de plaisir quand les plages sont sales. Cela étant dit, Mario et les enfants ont pris deux leçons de surf, les vagues étaient idéales. Photos à l'appui, vous les verrez prochainement, debout sur leur planche.
Les Balinais sont gentils, la nourriture indonésienne est à notre goût, pas chers les repas aux restos et il ne faut pas passer à côté des massages et pédicures, une spécialité ici.
Jeanne et moi sommes sorties "en filles"une journée de pluie; un massage pour moi, un facial pour elle et 2 pédicures plus tard, $ 35. au total. Génial !

J'ai tout de suite été séduite par un rituel ici; les Balinais, ils sont plus de 2.5 millions, déposent, chaque matin devant leur porte, un petit panier tressé en paille avec des offrandes. La religion des Balinais est l'hindouisme, alors que l'islam est la religion des autres îles de l'archipel.
Nous avons dormi 5 nuits à Sanur. Hier nous avons passé la journée et la nuit à Ubud. Et j'ai beaucoup aimé l'endroit. Contente toutefois d'y être allée hors saison parce que ça doit grouiller de monde et de scooters en été.

La cerise sur le gâteau maintenant, c'est sans le moindre doute, Candidasa. Ça tombe bien, c'est Noël !!! Avons loué une petite villa et j'ai le "feeling" que ce sera proche de l'idée qu'on se fait du parfait bonheur; pour les trois prochains jours en tous cas...
Ensuite nous reviendrons à notre quotidien qui n'est pas l'enfer non plus.

Voilà, avec 13 heures d'avance nous vous souhaitons maintenant, à tous, nos meilleurs voeux à l'occasion des Fêtes.

Et vous savez quoi ? On va même avoir un repas de dinde demain.

mardi 14 décembre 2010

C'est vrai, le temps file à toute allure.

Et pour reprendre la blague de l'an passé, au même moment de l'année, de mon ami Daniel,
oui, c'est déjà le temps d'une d'INDE.
Ah ah ah !

Dans un autre ordre d'idée, et dans un registre plus sérieux, je suis à la recherche d'un peu de sirop d'érable, en attendant le ravitaillement en provenance du Canada; merci papa, merci maman !
Je suis allée faire des courses avec Margaret dans une épicerie à Delhi, où je m'approvisionne souvent;
Eh bien j'en ai trouvé et j'ai résisté; 750 roupies, $ 16.80 pour 300 ml de sirop du Canada.

Quand même !



dimanche 12 décembre 2010

J'ai trouvé ça difficile et tellement triste...

Les athlètes canadiens des jeux du Commonwealth nous ont laissé quelques victuailles que nous distribuons aux gens pauvres.
Hier, il faisait tout de même assez froid, nous nous sommes réunies, quelques personnes chez une voisine et avons réchauffé une centaine de boîtes de soupe que nous avons transportées dans des thermos. Ma voisine a offert un gâteau aux carottes, glacé, comme on aime, et j'ai fait des barres aux pacanes, en me disant " c'est le temps de Fêtes après tout ". Je sais, plusieurs sont hindous, mais pour moi c'est le temps de fêtes et c'est certainement une occasion de penser un peu plus aux moins bien nantis.
Nous avons chargé 2 wagonnettes et sommes allés dans un "slum".

Ça ne se décrit pas, je n'ai pas pris de photos, c'était indécent et je n'avais même pas pris la peine d'apporter mon appareil, je le savais. Les odeurs, ça sent les déchets à plein nez, tout est écoeurant. Certains font des petits feux, ici et là pour se réchauffer.
Les gens se ruaient sur nous, petits, adultes avec ou sans bébé dans les bras, vieux; plusieurs pieds nus et même deux garçons à poil. Ça fait mal.
Ça ne s'est pas passé tout à fait comme prévu, moi ça ne m'a pas dérangé du tout, je n'avais pas de scénario.
À deux reprises, et à quelques secondes d'intervalle, j'ai regardé un homme qui mangeait un morceau de mon dessert et nous nous sommes échangés un beau sourire.
J'avais atteint mon but.

vendredi 10 décembre 2010

J'arrive d' acheter de l'huile à massage pour notre GO.

Mario s'est trouvé une masseuse à domicile, il est satisfait, elle travaille bien. Elle est venue à la maison samedi dernier et j'ai compris que j'étais mieux d'acheter de l'huile à massage, parce qu'elles ont cette manie de vous demander votre huile à salade; canola, olives ou arachides. Je veux bien moi, que chacun vive sa vinaigrette, à condition toutefois qu'il m'en reste un peu à moi aussi dans le frigo merci.
J'ai mis Vipin là-dessus, mission huile à massage ! Ici parfois une petite chose qui semble banale à vos yeux à vous, prend des heures mes amis... Hier par exemple, je me suis dit " je vais acheter deux petites lampes d'étude ". Les maisons sont sombres, l'éclairage est un irritant ++, les globes sont de mauvaise qualité en Inde; ça brûle à tout bout d'champ. Vous auriez pris un peu de temps vous et vous auriez choisi d' aller chez Cotsco, Canadian Tire, Sears, Loblaws name it !!! Eh bien ici on a fait 4 endroits et Vipin il est indien figurez-vous et il connaît Delhi. Et ce n'est pas moi, j'aurais achetée, il n'y en avait pas. Non, c'était un gros projet qui a pris l'après-midi; pourtant, si nombreux , certains indiens doivent bien avoir des lampes d'étude. Pas facile à comprendre, des boutes j'essaie même pu...
Finalement j'ai trouvé 2 tites lampes qui vont faire le temps qu'elles durent... $ 6. chacune, en plastique Jeanne et Jérôme m'ont regardé un peu drôlement sans plus... Eux aussi s'habituent.

Aujourd'hui c'était l'huile à massage; Vipin a réfléchi et m'a amené à la pharmacie, c'est le nom qu'on donne à l'endroit, mais rien à voir avec ce qu'on connaît.
Des tites boîtes tu dis ? Oui, des tites boîtes, des milliers de tites boîtes.
Excuse-moi, classées tu dis les tites boîtes? Non, ben non voyons. Pourquoi ? Des pans de murs qui débordent de milliers de tites boîtes de n'importe quoi.
Hallucinant c'est le mot qui me vient à l'esprit. Et il est faible.
Sur le chemin du retour j'ai pensé quoi de plus naturel que l'huile de canola au fond ?


mercredi 8 décembre 2010

J'avoue j'ai mal agi... C'était un peu pédant comme message blog ...

Je me suis relue, j' avoue hier j'ai pavoisé .
On a tous un côté sombre...

Mais une de mes soeurs m'a remis la monnaie de ma pièce mes amis, non , rien de publique, via le e-mail, en confidence... Elle m'a dit comme ça l'air de rien: " Trouveras-tu des petits pains à la salade de poulet à Bali " ??? Ma soeur, ma propre soeur ! Droit au coeur c'est allé !
Me parler à moi des petits pains à la salade de poulet de maman, un 8 décembre ! Ça ne se fait pas Eve. Je t'aime et je te pardonne, mais s'il vous plaît, plus jamais les petits pains.
Un peu plus et elle me parlait du cocktail aux pêches et sirop d'érable de papa ...
Heureusement elle a su s'arrêter à temps.

mardi 7 décembre 2010

J' me trouve un peu méchante... En même temps, vous en savez déjà tellement...

Si je vous dis que nous n'avons pas de projet pour les Fêtes vous ne me croirez pas, vrai ? Et moi je suis une personne honnête, voilà.
Alors vous pouvez toujours nous souhaiter de la pluie, semblerait que c'est la saison.
Et comme" j' file pas fine "( j' vous avais prévenu ), je vous dirai que je préfère la pluie à la neige.
Tiens toi !

Donc cette année, notre agent de voyage a mis du temps à se décider, difficile de mettre le cap sur une destination en particulier. Certaines considérations, la vie la vie, vous savez c'que c'est ! En plus il est grippé, c'est la saison et il en travaille un coup ici; grosse mission Delhi.
On ne se plaint pas, on fait des choix, on vit avec.
Pas fine, mais sage quand même la madame hein ?

Finalement notre GO a tranché; Bali. Non non, pas Bali le chien qui suit Margaret pas à pas, et qui ne comprend absolument rien; et pas plus maintenant après tous les efforts... Non, Bali la ville, en Indonésie.


Et comme dit si bien Charlebois " ...Et je penserai à vous en plongeant mes orteils dans le sable... "

Bisous
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

lundi 6 décembre 2010

Nous sommes allés à une parade de mode...

Et pas n'importe quelle ! La "famous designer" indienne Ritu Kumar.
Les tissus, les couleurs, à couper le souffle. Et les costumes pour mariées... Bonheur et amour éternel garantie ou argent remis.
Bon les mannequins n'étaient pas indiennes, elles avaient 19 ans, très grandes et très minces; rien à voir avec les indiennes typiques... Mais c'est pas grave, on a toutes le droit de rêver.

samedi 4 décembre 2010

Quelle belle soirée j'ai passée !!!

Je m'en faisais pour rien, pas si pire que ça le port du sari. Si j'avais à laver la vaisselle ce serait différent, mais pour une soirée c'est bien. Les indiennes, habituées à enrouler les "westerners" dans un sari trichent un peu, elles ne prennent pas de chance et utilisent 3 épingles à ressort...
Ce n'est pas une mauvaise idée, ça rassure la madame.

J'ai assisté à un très beau mariage, Margaret a de quoi être fière, elle a de beaux enfants, qu'elle a élevés seule et qui ont fréquenté de bonnes écoles; ils se débrouillent bien, malgré de modestes moyens, parlent un très bon anglais.
L'atmosphère était à la fête, vous auriez du voir danser petits et grands, de toute beauté.
J'étais seule de ma "gang", mon homme était trop enrhumé et les enfants avaient planifié autre chose.
Je suis contente d'avoir assisté à cet heureux évènement, simple, mais où l'amour et l'amitié était palpable.
Et j'ai dit au marié : " You choose a pretty one Robert." Michelle, une fille de Goa; ils se connaissaient depuis une dizaine d'années...
Ils se marièrent et eurent...




J'ai le kit au complet .


J'attends l'habilleuse... Une de celles, et elles sont des millions, à avoir son cours en sari.

Mes amis, avoir à porter ça, 13 mètres de tissus et jupon en sus, à 45 degrés à l'ombre, l'été ( qui dure 8 mois ) ben moi aussi, je d'mandrais un visa pour le Canada.
Je comprends mieux maintenant l'insistance des demandes.
Oui, souvent les demandes viennent des hommes, mais c'est certainement parce que leur femme ont chaud... Et le turban aussi c'est chaud...Ça devient plus clair maintenant toutes ces demandes pour le Canada.

Hier j'ai essayé le ti haut; trop serré pas confo pour 2 sous. J'ai couru chez une indienne et je l'ai remerciée de me permettre de respirer, au moins un peu, dans mon sari.




jeudi 2 décembre 2010

Margaret m'a apporté mon sari ce matin.

Ouais, à va faire un peu sapin de Noël la madame ... Pas fait exprès.
Pas trop à côté du temps de l'année. Peut être bien que dans son subconscient, la madame s'ennuie un peu là là...


Joyeux Noël !

Un vrai mariage catholique, exactement comme chez nous!

Ça se passe chez Margaret. Tout le monde vient colorer Robert, on prend un thé et Margaret nous sert des friandises qu'elle a faites, pour célébrer.


Margaret , ses deux filles et son garçon. Elle est veuve Margaret.

Vous connaissez Vipin, depuis le temps que je vous en parle...

Moi ce que j'aime avec Vipin, c'est d'abord, évidemment parce qu'il nous conduit où on veut, sinon on serait confiné au compound canadien qui nous donne un côté biaisé de l'Inde mettons....
Ensuite, ce que j'aime de lui, c'est qu'il ne me contredit pas ; j'avoue, c'est pas gratuit, mais les enfants non plus c'est pas gratuit et eux, ok qu'ils ne se gênent pas... ( Ça fait du bien ).

Quand je dis à Vipin: " C'est difficile d'être une femme Vipin ", il me répond: " Yes madam ". Non mais ça fait chaud au coeur ça non ?
Tout à l'heure, en revenant d'un excellent massage, cette fois-ci ( vous vous souvenez "dry madam dry" ) et bien j'ai fait une confidence à Vipin. Je me suis un peu laissée aller ... J'y pense tout à coup, peut-être parce que la masseuse m'avait je vous jure, ramolli la couenne.
De toute façon, j'ai dit à Vipin: " J'ai un peu peur Vipin, de ne pas pouvoir marcher avec mon sari ".
Moi vous savez, quand je m'ouvre le coeur, je mets mes trippes sur la table; je peux pas faire autrement.
Il m'a rassuré Vipin, il m'a regardé un peu dans son rétroviseur, pas longtemps parce que je vous ai déjà parlé du traffic ici; oui oui, on suit pas les lignes, on arrête pas au feu rouge, on évite les ti bicycles quand on les voit, les mendiants , les vaches ...
Toujours est-il que Vipin m'a dit : " Ça va être difficile au début madame mais vous allez y arriver. " Ça m'a donné des ailes.
Ça commence demain, Margaret a pris congé et va venir me chercher parce que son garçon va se faire barbouiller à 11:00. Un enterrement de vie de garçon indien peut-être ???

mercredi 1 décembre 2010

C'est la saison des rhumes...

Écoute... On s'mouche pas , ça porte malchance; mais ok qu'on en r'nifle une coche !
Des boutes ça surprend. Pas tant que ça habituée la madame.

mardi 30 novembre 2010

J' me doutais bien que ça arriverait, mais j'savais pas quand...

Le fils de Margaret se marie le 4 décembre, nous sommes invités.
Maintenant la madame doit s'acheter un sari, pas le choix, c'est Margaret qui le dit !
Je lui ai demandé de m'accompagner, parce que moi, les saris... Et j'ai été bien inspirée, parce que c'est un monde les saris...
Tu t'asseois sur un banc devant les monsieurs assis spécialisés en saris. Ils crient à l'autre gars perché, de lui lancer des couleurs de saris; des tonnes et des tonnes de saris. Pas facile de se décider, pas habituée à s'envelopper de brillants, peur d'avoir l'air d'une patate au four...
On décide de clencher et d'en essayer deux; et c'est un autre gars qui te " l'installe "... Ça prend un cours, ils sont fous. La fille de Margaret va venir " m'arranger " samedi matin, parce que moi j'essaierai même pas; déjà que j'ai peur de réagir au tissus, de développer des allergies, de me gratter toute la journée.
Donc, tu veux sortir de d'là, tu paies et un autre gars coupe un bout de ton sari et tu pars avec, te faire faire plus loin un ti haut qui mettra, ton, tes bourrelets en évidence. J'ai tellement hâte, j'peux pas attendre. Encore là ils sont les uns sur les autres, un prend tes mesures, le monde te pousse, ça parle hindi. Moi j'veux juste m'en aller.

Attendez de voir le résultat maintenant !!!

lundi 29 novembre 2010

Le " rock garden " à Chandigarh.

Une belle façon de recycler la céramique et les bracelets cassés entre autres...









dimanche 28 novembre 2010

Avant de passer à autre chose...

Bollywood c'est un monde ; "méchante industrie" ! Je ne dis pas que ça nous ressemble, mais c'est intéressant comme expérience.
J'avais commencé à vous parler du projet de film à Chandigarh où Renaud sera bénévole...
Et bien hier les vedettes principales, Harbhajan Mann ( le grand patron ) et Gulzar Inder Singh Chahal nous ont invités tous les cinq, à luncher .
Deux beaux hommes, et encore plus beaux en personne oh la la ! des Punjabi. Et supers sympathiques et des sourires entends-tu... Habitués au "fan club" j'te jure.
Et comme disait Harbhajan, " every where you can find punjabi and potatoes ".
Les gens du Punjab sont partout; c'est leur public à travers le monde.
Et leurs affaires vont bien je vous jure !!!
Une autre expérience "incredible" !

samedi 27 novembre 2010

Chandigarh.

Nous sommes allés à Chandigarh, en train, avec nos voisins. Nous avons fait un très agréable voyage. Le trajet prend 3 hres 30, et Vipin et Lawrence sont venus nous rejoindre; le trajet en voiture est de 5 hres.

Nos hommes avaient une réunion et nous en profitions pour aller visiter cette ville.

Il faut sortir de Delhi; prendre un répit du chaos et c'est actuellement aussi très pollué.
Par la même occasion, nous en profitions pour aller reconduire Renaud, qui sera bénévole lors d'un tournage de film " Bollywood " à Chandigarh qui durera 40 jours. J'y reviens...

C'est vrai, Chandigarh c'est différent. Probablement un peu tranquille, pas beaucoup à faire, mais propre et rien à redire concernant la circulation; pas de désordre, ça fait du bien.
On a visité les édifices qu'il fallait voir architecture " Le Corbusier ". C'est intéressant, malheureusement ça vieillit mal le béton et ça cré une atmosphère sombre, froide.

On a vu des bureaux et des employés et des tonnes de chemises empilées; je vous le dis ça n'a pas l'air d'avancer... Pas dynamique pour deux sous...D'la m'lasse au mois de janvier...

À la sortie d'une visite, Jérôme s'est aventuré, sans " flairer le danger "pour prendre quelques photos et les chiens sauvages, pas habitués aux distractions, ont failli lui arracher un morceau... Jérôme a courru comme jamais et les indiens, eux ont ri comme jamais, pas habitués, eux non plus aux distractions...
Cette main pèse 8 tonnes et s'oriente selon les vents.


Chandigarh. Un peu d'histoire.

Avec la partition de l'Inde en 1947, l'État du Penjab est divisé entre le Pakistan et l'Inde. Le Penjab indien a alors besoin d'une nouvelle capitale pour remplacer Lahore, devenue pakistanaise.

Chandigarh naquit donc d'une nécessité très concrète : il fallait, après 1947, trouver d'une part un substitut pour Lahore, l'ancienne capitale du Pendjab cédée au Pakistan et, d'autre part, fournir un nouveau foyer aux flux de réfugiés venus du Pendjab occidental.

Lors des troubles sanglants que provoque la partition, 7,5 millions de sikhs et de hindous quittent le Pakistan contre seulement 6 millions de musulmans issus de la partie indienne.

Nehru, veut marquer un geste symbolique : bâtir à partir du néant une nouvelle capitale réalisant l'harmonie parfaite entre la technologie, l'homme et la nature.

Dans son ambiguïté caractéristique, Nehru vacille entre un traditionalisme inspiré par Gandhi et un modernisme enthousiasmé. " Qu'elle soit une ville nouvelle, symbole de la liberté de l'Inde, désentravée des traditions du passé, une expression de la confiance de la nation dans le futur " Nehru sait pertinemment personne en Inde n'est en mesure de réaliser un projet d'une telle envergure.

Le premier architecte officiel de la ville était l'américain Albert Mayer. À la mort accidentelle de ce dernier en 1950, le premier ministre, fait alors appel à l'architecte franco-suisse Le Corbusier. C'est lui, associé à Maxwell Fry, Jane B Drew et Pierre Jeanneret (Cousin de Le Corbusier), qui réalise le projet pour la nouvelle capitale du Penjab en 1951. Son équipe, composée également de jeunes architectes indiens.

Le Corbusier élabore un système de circulation très sophistiqué "Les 7 voies de circulation" hiérarchisant 7 niveaux de circulation dans la ville visant à fluidifier le trafic et préserver les zones d'habitation de ses nuisances.

Prévue pour 500 000 habitants, la ville en compte aujourd'hui près du double et est une des rares villes indiennes où il est encore facile de circuler.

Chandigarh est la capitale de deux États : le Penjab et l'Haryana. Cependant, la ville ne fait partie ni de l'un ni de l'autre ; Chandigarh est un territoire d'union administrée par le gouvernement fédéral, représenté localement par un Administrateur.

Chandigarh est aujourd'hui la plus importante concentration d'œuvres de Le Corbusier sur la planète.

La ville possède le niveau de vie le plus élevé dans toute l'Inde avec un IDH à 0,987.

( Wikipédia )

mercredi 24 novembre 2010

Je commence à m'inquiéter un peu...

Croyez-le ou non, Mario m'a reparlé de jambon ce matin, sans même avoir lu mon blog...
J'ai dit à Vipin " écoute-moi ben, si on a juste une chose à faire aujourd'hui c'est de trouver un bout de jambon, ou un cochon qu'on mettra en méchoui toi pi moi , mais c'est ben important ". C'est vrai, on peut pas rester comme ça , sans jambon des mois et des mois , ça laisse des séquelles ça. Pourvu qu'il ne soit pas trop tard...

J'étais encouragée, une américaine, mariée à un indien et qui vit en Inde depuis 22 ans, m'avait parlée, plus tôt cette semaine d'un endroit ( que j'imaginais selon mes standards... ).
Pas de veine, "Vipin, sors-moi d'icitte ça presse" !
À la recherche de solutions,
j'ai tenté ma chance à nouveau chez Pigpo; j'avais amené Mario, en début de sevrage de jambon, qui m'avait dit "on sort d'ici ".

Je veux bien, mais le jambon tabarouette ça pousse toujours ben pas dans les arbres... Il faut que j'le trouve.
Appel à tous " quelqu'un a un cochon" ?

Heureusement je suis née sous une bonne étoile, il y avait un morceau de jambon chez le "genre de boucher".
Depuis quand ? Je ne sais pas. Dans quelle partie de la bête ? Aucune idée.
Je le pensais cuit le morceau à lui voir l'allure, mais le gars qui lisait le journal, c'est-à-dire, le simili boucher m'a dit qu'il était pas cuit.
J'ai demandé à Margaret de faire quelque chose avec ça. Elle m'a dit qu'il était fumé le jambon...
Écoute, moi tout c'que j'veux, c'est que l'harmonie revienne au sein de notre famille...
J'ai demandé à Margaret de le mettre au four le morceau, et j'ai compris qu' elle non plus n'était pas une spécialiste porcine disons...

J'ai pensé, c'est combien un billet d'avion pour envoyer un cochon, disons, de St-Prosper à Delhi ? Non quand même , si possible, pas en pemière classe ...

On est d'accord, la santé mentale ça a pas de prix.

mardi 23 novembre 2010

Nous aussi "on fait les journaux" !!! On brasse des grosses affaires.

Jeux du Commonwealth : Le gouvernement indien enquête sur la corruption.

Et aussi,


Scandale dans les télécommunications;

Le gouvernement indien tente de désamorcer un scandale de corruption.

Il s'agit de la pire crise que traverse le gouvernement depuis six ans.

( Aujourd'hui l'Inde )

lundi 22 novembre 2010

C'était Noël pour nous en fin de semaine la famille...

Vraiment c'était la fête ! Vous savez pourquoi ?
Eh bien on a mangé des croissants au beurre, des pains au chocolat et de la baguette. Du jamais vu depuis notre arrivée à Delhi en juillet 2009.
On avait hâte au déjeuner du lendemain. On se surprenait à dire " J'espère qu'il me reste de la baguette ".
Je ne faisais même pas de recherche, j'avais abandonné l'idée de mettre la main ici sur ce genre de produits...
À un moment donné il faut faire avec la chèvre, le buffalo et le röti pour déjeuner...

Je réfléchissais récemment à l'idée d'essayer la chèvre bourguignonne... Ou le filet de buffalo en papillotte... Mais ne me suis pas encore décidée...
Bon, ce qui n'a probablement pas aidé, c'est que l'autre jour, en tranchant le filet, j'ai trouvé un caillou, une roche de la grosseur d'un bon pois vert dans la viande et je me demande encore comment ça a pu se rendre là... Depuis, moi, le moins souvent possible la grosse bête.

Vous savez parfois les privations ça changent les gens... Mario ne m'a jamais autant parlé de jambon. Vraiment c'est à mon agenda pour demain sans faute. Je sens l'urgence.

Donc vous avez compris; c'était Noël en fin de semaine et on se prépare pour Pâques demain.

C'est fou c'que ça passe vite.



jeudi 18 novembre 2010