mardi 23 avril 2013

Nimbin, le village perché des hippies australiens.



J'ai trouvé cet article d'un journaliste sur Google au sujet de Nimbin.


Niché aux abords de la forêt subtropicale, au nord de l’Etat de Nouvelle-Galles-du-Sud, le village de Nimbin est un monde à part. Ici, la tenue baba cool est reine, on roule en van multicolore et on fume de gros pétards en discutant écologie.

La ville est connue comme « capitale alternative » du pays où les hippies ont trouvé refuge depuis le Woodstock australien, l’Aquarius Festival. C’était en 1973. Lancé par une poignée d’étudiants de Canberra, ce rassemblement contre-culturel et antiguerre célébrait le mode de vie alternatif et la marijuana. Des jeunes de tout le pays s’y sont retrouvés. Le mouvement hippie australien était né.
Le tourisme « vert »
Certains ne sont jamais repartis et la petite ville agricole, alors en perte de vitesse, a signé sa renaissance. Désormais, Nimbin tire profit du tourisme « vert ».

La petite ville attire de nombreux touristes.
Difficile de flâner dans sa rue centrale aux boutiques dédiées à la fumette sans se voir proposer à chaque pas-de-porte champignons hallucinogènes, herbe locale et autres substances illicites. Un commerce juteux qu’une poignée de dealers se partage.
Si la loi australienne interdit la consommation de cannabis, il se vend ici aussi facilement qu’à Amsterdam. Le premier week-end de mai, Nimbin voit affluer des milliers de personnes pour le Mardi Grass Festival, une parade pour la légalisation du cannabis. Le musée de la ville ressemble d’ailleurs plus à un temple en hommage au joint qu’à une rétrospective historique.

Nimbin, c’est avant tout un mode vie alternatif qui attire chaque année de nouveaux habitants et de nombreux artistes venant grossir les communautés implantées depuis les années 70.
La plus grande et la plus ancienne compte 300 membres, établis dans les montagnes. Elle porte le nom de Tuntable Falls, a sa propre école (reconnue par le gouvernement australien), son centre de décision, ses camions de pompier...

Pour être accepté, certaines règles sont à suivre : ne pas se plaindre, être positif, ne pas dealer d’héroïne, ne pas maltraiter ses enfants, n’utiliser aucun produit chimique dans les jardins... Aucun membre de Tuntable falls n’a de chien ou de chat, vivre avec les animaux sauvages étant une habitude à adopter.

Pour les jeunes voyageurs, Nimbin reste une des étapes incontournables de la côte est australienne. Pour quelques jours ou quelques heures, le temps de faire ses provisions pour certains, ou simplement le temps de se balader le long des devantures psychédéliques qui bordent sa rue principale.
Journaliste
Publié le 16/01/2012 à 14h57

samedi 20 avril 2013

Beau coin de pays Byron Bay. Et Nimbin c'est un "must" !!!

Il a fait beau à Byron Bay. Nous somme revenus hier, 10 heures dans la voiture, avons pris 2 pauses. Les limites de vitesse sont très changeantes, et il y a des caméras partout. Il a plu énormément à quelques reprises. Quand on parle d'inondations dans l'état du Queensland, je comprends maintenant. Bref nos jeunes adultes n'ont pas pris le volant, ni à l'aller, ni au retour. Étant donné la période d'apprentissage ici ( 120 heures de conduite avec un adulte ) et la limite de vitesse  qui est de 80 km/ heure, ce n'était pas prudent. Ils étaient un peu déçus...
Byron Bay c'est un endroit de jeunes, de "trippeux", de surf, de vacances. Mario avait "encore" déniché un bel endroit à louer et nous avons passé une belle semaine de relâche scolaire. On s'entend, J et J à l'approche de leur 18 ans ont hâte de visiter, d'avoir des projets, sans nous les parents. Et c'est dans l'ordre des choses.
Mario et Jérôme ont fait du surf, ça semble facile à voir les australiens glisser sur la vague, mais apprendre à " un certain âge ", et quand on vient d'ailleurs ne semble pas évident.
Vous verrez Mario qui a eu quelques communications téléphoniques au cours du voyage. 
Je reviens avec un mot sur Nimbin.
















jeudi 4 avril 2013

Toujours est-il que...




Le congé scolaire ou semaines de relâche est à nos portes. 
Souvent en congé ici vous trouvez ??? Plus souvent que chez vous ??? 
Alors, pour résumer un peu ce que plusieurs australiens m’ont dit du système scolaire ici ...
Il ne se passe rien avant la 11 ième année; ensuite, en « grade twelve » on joue sa vie. Les parents qui ont les moyens paient une fortune en tuteurs, on bourre les crânes. Les ados consultent des psy ( s )( ogue et iâtre) à cause tout à coup du haut niveau de stress, le HSC. On vous met sur médication « au besoin » entends-tu, enfants et peut-être parents ??? On demande aux professeurs via le psychiâtre qu’on paie bien, des « special provision », c’est-à-dire plus de temps pour que mon enfant stressé et /ou qui a un déficit -machin tout à coup puisse faire l’examen. On vous intègre parfois dans des groupes de « time managment » on promet aux jeunes de beaux cadeaux si ils réussissent ??? Et le tour est joué. On a «réussi». Réussi quoi exactement ???

Bon ça ne marche pas chez nous, on les a mal élevés, j’ai des regrets. On les a habitués trop tôt et graduellement au chemin qui mène à l’autonomie, à apprendre à gérer tranquillement leur vie, à faire leurs erreurs et faire face.
Je paie pour comme on dit aujourd’hui ! Ils me répondent lorsqu’ils ne sont pas d’accord, ont des opinions, des idées ... Et ça m’énerve.
Bon, tant pis ! 
Alors, pour ce congé scolaire, nous irons tous les 4 et en voiture ( puisque nous sommes maintenant 4 chauffeurs...), à Byron Bay. Environ dix heures de route de Sydney.
Mario est allé en éclaireur à Pâques, pour le travail, il y avait un évènement. C’était à l’occasion du « BluesFest », gros festival, reconnu mondialement et qui accueille des artistes de tous les coins de la planète. Chanceux ! Il a assisté au spectacle de Paul Simon et a vu de près, de très près et a même parlé quelques secondes à Ruffus Wrainright ! C’est pas juste !!!