lundi 31 mai 2010

Grosse semaine; trois graduations, rien de moins !

Toge et mortier, c'est sérieux !
Trouvez Charlie, e e e Renaud j'veux dire.

dimanche 30 mai 2010

C'est vrai, on ne passe pas une, et encore moins deux graduations sous silence.

Je ne pensais pas mettre de photo, mais j'ai changé d'idée.
C'est un moment un brin solennel, tout le monde est sérieux; la fête suivra.




mercredi 26 mai 2010

Vous me trouvez moins volubile ???

Évidemment j'agonise ! Et je me passais cette réflexion cette nuit; la ménopause devrait être interdite à Delhi. C'est criminel . Y'a toujours ben des limites à ce qu'on peut endurer, non ?
Actuellement, vivre ici , c'est comme d'être en permanence dans un sauna. Et dans un sauna on suggère de passer 12 minutes environ ? Et bien ici, ça ne finit plus . C'est étouffant. Et il faut ajouter à cette chaleur, la poussière éternelle... Ça met ce qui reste de patience à l'épreuve. Vous voyez, la madame a besoin de changer d'air ça presse..
Juste pour dire à quel point; mon bagage est prêt pour le Canada, j'ai tellement hâte de respirer.
Aussi l'année scolaire est ( enfin ) terminée. Je suis allée cette semaine aux graduations des trois enfants. J'ai des photos , mais Jeanne et Jérôme ont des têtes d'enterrement, préoccupés peut-être à suivre les consignes données pour l'occasion...
Hier et aujourd'hui ils " font du temps "; films et jeux et ça y'est , les vacances.

Mario a passé la semaine au Bhoutan, il se demandait s'il avait apporté suffisamment de linge chaud... C'est dans les montagnes, près du Tibet. C'est à mon programme d'aller au Bhoutan, j'ai entendu de belles choses et j'ai hâte d'entendre les commentaires de Mario aussi concernant cet endroit. Il devrait prendre des photos que je partagerai avec vous.

On lâche pas !


lundi 24 mai 2010

Ça commence à sentir les vacances.

Les cours sont terminés, l'année scolaire tire à sa fin. On se couche plus tard, et on se lève plus difficilement... On a tous connu ça, c'est la récompense après l'effort. On a hâte de lever les feutres, prendre un congé de l'Inde tiens, pour aller prendre un grand bol d'air pur comme disait ma soeur Marie l'autre jour qui planifiait aller prendre une belle marche sur les plaines à Québec.


Je suis allée à un cours de cuisine italienne la semaine dernière dans un chic hôtel et c'était super. J'ai acheté une machine à pâtes en pensant que ça pouvait être un projet amusant. Bon je n'avais pas prévu que le séchoir à linge que j'utilise beaucoup se joindrait à nous mais on s'adapte quoi !
J'ai l'impression que je ne fais que ça , m'adapter depuis plusieurs mois...

mercredi 19 mai 2010

Je reçois des centaines d'appels...

J'allais dire des milliers, et j'aurais un peu exagéré. Mais disons que je reçois des centaines et des centaines d'appels et de tous les coins de la planète ( 0u presque ).
Bref les gens s'informent de mon apprentissage de la langue espagnol. C'est gentil, merci à vous tous .
Grosso modo, je pourrais je crois, à l'heure actuelle, réserver un chalet; bon, ce qui ne risque pas de se passer ici à Delhi, allez savoir pourquoi ? Pas de lac, pas de pré, pas de verdure. C'est pas grave, on est fait fort.
Je pourrais aussi me choisir une pâtisserie en espagnol... Bon, ça ne risque pas de se passer non plus ici, les desserts indiens... Comme -ci comme- ça, on repassera.
De toute façon on apprend une langue pour le plaisir pour sa satisfaction personnelle non ?
Et je m'amuse et ça me plaît.

Aussi j'ai un peu moins le temps de m'y mettre ces temps-ci, car Margaret est malade. Sur le dos not' Margaret. Pas rentrée d'la semaine. Elle a fait 2 tentatives ( non non, pas ce que vous croyez ), elle est venue à la maison mais je ne suis pas brancardier moi; et je préfère de beaucoup faire le souper que d'avoir à donner le bouche à bouche.
Margaret pense que je suis au dépourvu lorsqu'elle n'est pas là, elle ne réalise pas que j'ai eu une vie avant. Et la cuisine c'est un peu comme la bicyclette, ça ne s'oublie pas .

Notre fameux chien aussi a été malade, peut-être par solidarité à Margaret, son amie.
Il faut dire que je comprends un peu l'animal; je l'ai accompagné chez le dresseur hier ( il aurait lui aussi été malade que ça ne me surprendrait pas... ).
Et à cette chaleur, essayer de faire comprendre à la bête quelques consignes de base, alors que les connexions au cerveau font défaut, c'est exténuant croyez-moi.

Pour être honnête, moi Bali, " j'ai lancé la serviette " et je vais l'accepter avec ses faiblesse et l'aimer comme animal de compagnie sans plus d'attentes. On s'entend, quand elle " rend ou remet", vous comprenez son souper comme hier soir sur le tapis à 3 reprises et que j'écoute un film que j'ai déjà de la difficulté à comprendre et bien oui c'est difficile... Et que pour nettoyer je dois allumer et que les enfants écoutent le film et ne veulent pas de lumière et que je les dérange...Et bien oui c'est un peu difficile... Et qu'est ce qu'il a dit Scott Peck dans "Le chemin le moins fréquenté "que plusieurs savaient mais n'osaient pas dire hein ? Et bien oui que la vie est difficile. Il vous a appris quelque chose à vous Scott Peck avec cette grande révélation ? Bon ça a permis un consensus, d'accord et ça a autorisé un peu les gens à arrêter un peu de mentir tiens !
Bon ce ne sont que des détails tout ça. Et revenons au sujet, vous vous demandez pourquoi j'ai l'air de persister avec not' Bali. Et bien je vous ai déjà parlé de Sonya, la propriétaire du chenil; j'aime bien parler avec elle , nous avons de bons échanges .
Elle a 30 ans, elle n'est pas mariée, ça obsède son père qui ne lui parle que de ça. Si sa soeur plus jeune se marie avant elle c'est problématique, et tout le monde en parle... Et c'est une famille "en vue "avec beaucoup d'$$$. Et on supporte mal, très mal le "déshonneur" ici.
Donc au lieu de profiter du présent , le père s'empoisonne la vie et celles de toute la famille, alors que les valeurs changent et même en Inde...

mardi 18 mai 2010

47.9 degrés celcius; vous trouvez ça comment vous autres ?

Oui, c'était la température aujourd'hui.
Moi c'est décidé, si ça lâche pas, j'demande une transfusion...
Maintenant vous imaginez avec un turban ?
J'essaie de pas dépasser 12 douches par jour; farce à part , on nous demande « d'administrer » un peu , de faire attention à notre consommation d'eau, il faut gérer les réservoirs...
Parce qu'il ne pleut pas. Je me faisais cette réflexion que cette température, toujours la même, ensoleillée et trop chaude est difficile à supporter. C'est vrai, on ajuste notre programme parfois lors d'une journée pluvieuse; ménage, courses, lecture... Ici ce sera bientôt la saison des pluies et là y'en «mouillera» un bon coup et j'aurai l'occasion de vous parler de drainage ou d'absence de drainage ... Sortez vos mouchoirs on va pleurer. Et n'oubliez pas les gougounes en plastique c'est un « must ».
Quelle drôle de planète ma foi !!!

lundi 17 mai 2010

On voit régulièrement dans les journaux des photos de ce genre...

Il y a souvent des tragédies, entres autres celle-ci. Des gens allaient en autobus à un mariage, un heureux évènement ; malheureusement ça a dérapé... L'autobus est entré dans un tour à haute tension, 28 morts.
Il me semble que la photo est de trop. On aurait compris sans voir.
Je ne m'habituerai pas à voir ces atrocités.

dimanche 16 mai 2010

C'est pas mêlant, les contrastes à l'intérieur de cette société me jettent à terre...

Ce soir nous sommes sortis souper à l'extérieur. Mario avait été chanceux, à l'occasion d'une soirée x, il avait gagné 2 fois un billet pour un repas pour 2 personnes au même endroit; on pourrait penser que c'était arrangé avec le gars des vues, et bien non. C'était très bien , un buffet dans un très bel hôtel et gratuit pour 4 personnes de notre groupe. Bon, je vous ai parlé trop souvent de la chaleur ici; je ne vais même pas à la piscine, même l'eau est trop chaude, je n'ai pas de plaisir. Donc ça fait du bien de sortir un peu de la maison, du compound, parce que la famille on vit ça intensément ces temps-ci les week-ends et il faut pouvoir s'aérer un peu...
Je vous ai parlé aussi des 20 000 mariages... Et bien ça se passait ce soir et ça commençait tard. Après le repas nous étions à l'entrée de l'hôtel et nous avons vu des gens qui ne vivaient pas sur les trottoirs. Ils étaient nombreux à arriver à l'hôtel, en BMW, Mercédes en veux-tu... Et un beau jeune homme, dans la jeune vingtaine est arrivé au volant de sa BMW sport rouge, a fait descendre sa «douce» à l'entrée; et tout de suite un chauffeur est allé garer le jouet, sans que personne n'ait rien demandé. Deux beaux jeunes Indiens « avec du beau linge » comme on dit...
J'ai pensé que c'était peut-être leur mariage à ces deux-là ce soir.
Spéculation d'une expatriée encore une fois sous le choc...
On se serait cru ailleurs qu'à Delhi je vous jure.

samedi 15 mai 2010

Histoire laide et malheureusement vraie.

Trop de familles vivent sur les trottoirs, à côté des montagnes de déchets, dorment sur " le dur ", respirent de la poussière de sable, et la pollution causée par les voitures et sont forcées d'endurer la température. Comme si ce n'était pas suffisant, une voisine ici sur le compound me disait cette semaine qu'elle avait vu une famille dont la mère était " très enceinte ".
Elle a eu la générosité de donner au père son numéro de cellulaire au cas ou... Donc un matin tôt cette semaine, l'homme téléphone pour dire que sa femme a accouché, oui, sur le trottoir et ne va pas bien., il est inquiet.
Elle se déplace pour prêter main forte; elle arrive sous le viaduc, la mère est là, couchée sur le trottoir avec le bébé au bout du cordon. Elle est brûlante, est faible et pleine de mouches .
Les policiers sont là qui observent, elle leur demande d'aider mais ils disent qu'ils ne peuvent pas, " ils n'ont pas de papier " comprends-tu... Pas de requête en bonne et dûe forme pour aider une citoyenne qui ne va pas bien . Ils disent à mon amie de ne pas s'énerver que ces femmes-là accouchent toujours comme ça, sur le trottoir. C'est son 6 ième bébé à la madame... Difficile de ne pas juger un peu... Je comprends, je travaille encore là-dessus.
Donc elle s'est débrouillée seule , a téléphoné à un orphelinat, quelqu'un est venu aider et on a amené la mère à l'hôpital avec le bébé toujours au bout du cordon...
C'était Mesdames , Messieurs, un autre épisode du moyen-âge à Delhi...

Cette dame au grand coeur m'invite à m'impliquer; je suis allée visiter la maison des filles et je suis allée aussi visiter la maison des garçons. J'étais encouragée un peu, la maison des garçons fonctionne mieux, il y avait des classes, quelques profs donnent de leur temps bénévolement.
Mais le travail à faire est colossal ! Par ou on commence exactement ? Et quelque part , après l'histoire que je viens de raconter, j'ai peur de vouloir plus qu'eux... Et d'essayer de changer des choses et travailler à partir de mes valeurs. Une garantie de "Burn-out."

Quand même, ça ne m'empêchera pas de faire de petites choses, de semer un peu de joies à différentes occasions et de faire une toute toute petite différence pour un infime petit nombre.

Vipin m'a massé le cuir chevelu et même un peu plus...

Ça vous intéresse ? Alors je partage avec vous mon expérience. Je suis allée chez le coiffeur, le lendemain de ma «mauvaise journée» la semaine dernière, vous vous souvenez ? Opération «masquer le gris» et une fois le produit appliqué, une fois cuite, pour ainsi dire, cet autre jeune homme m'invite à passer au lavabo. Chaise confortable, il s'applique le jeune homme, se donne la peine et moi j'en profite, ça fait du bien. Vous devriez voir les madames se faire faire manucure, pédicure etc. sans même regarder celui qui travaille; elles sont au cellulaire, parlent, rient, c'est spécial...
Je sais j'ai le cheveu sec, il ne m'apprend rien du tout, mais m'offre un traitement de 30 ou 60 min. Je cède, ok 30 min. Et en « sus» du traitement pour le cheveu, j'ai droit à un massage tête, cou, épaule et dos. Wow! le bon moment, une bonne poigne entends-tu... Pas peur de se fatiguer le jeune. Et moi et mon légendaire mal de cou, ça m'a fait du bien. Je ne m'attendais pas à ça chez le coiffeur. Ça a été une belle surprise. Bon on paie pour son fun vous allez me dire; mais j'étais satisfaite au moins...
Alors une fois le temps écoulé il me dit : « Next time Madam one hour treatment... my name is Vipin. »
Et je me suis surprise à répondre oui, une heure certainement.

jeudi 13 mai 2010

Je mets le nez dehors à cause de mon chien parce que je n'ai pas le choix...

Je dois faire marcher la bête, un peu d'exercice s'impose quand même.

Hier donc je dis au chien: " Viens t-en Bali on va faire une petite marche toi et moi", pas un mouvement de sa part . J'insiste , go Bali et je m'approche et je vois Margaret et Bali, ensemble, dans la cuisine et Margaret me dit: " Not now Madam, tea time. " Donc en plus de donner des carottes à mon chien, elle l'a habitué à l'heure du thé et lui donne un bout de toast. Alors vous comprendrez que je fais ce que je peux... Et je dirais, et avec Bali, et avec Margaret...

Petite anecdote. Hier ça ne me tentait pas. De quoi vous vous demandez, et bien de tout. Je veux dire que rien ne me tentait. Ça arrive, on appelle ça une journée moche, on aimerait trouver un sens à son existence et on reste en robe ou habit d'intérieur une bonne partie de la journée.

Donc Margaret, mon amie Margaret, cuisine et elle est avec moi de 9:00 a.m. à 18:30. Les journées ou j'ai l'air un peu bête je trouve ça long... Même si je lui dis de quitter, elle reste.

Donc Margaret exécute et elle le fait très bien et moi je l'enligne. Maintenant quand je n'arrive pas moi-même à m'enligner, je n'aurai pas les compétences pour en enligner une autre on s'entend.
Donc, à sa question habituelle " What's for dinner Madam ? "J'ai dit à Margaret fais-nous donc ce dont t'as envie pour changer hein et achète donc ce dont t'as besoin ok ? Fais-nous une surprise Margaret.
Et j'ajoute ceci. S.V.P. Margaret, en allant faire les courses, achète par la même occasion des tranches de fromage orange Kraft, oui un produit canadien que nous apprécions ici de temps en temps. Et je lui dis tu sais les tranches sont enveloppées individuellement et tatati et tatata.
Bon, c'est pas compliqué, j'ai déployé l'énergie qui me restait pour lui expliquer, un peu plus j'avais besoin de sérum...

10 minutes plus tard, le téléphone sonne; Madam wants what kind of orange juice again ???
Vous avez raison, ça a donné rapidement un sens à ma vie.

Bon j'ai fait un petit détour avec le titre de mon sujet, j'avoue.

Ce que je voulais partager de ce coin de planète, c'est que je reste à la clim, par les temps qui courrent, oui les français disent la clim , l'air climatisé.

Écoutez, 44.4 degrés celcius vous trouvez ça comment ? C'est un record si on regarde les 4 dernières années à Delhi, que Renaud me disait ce matin en lisant le quotidien. Tellement chaud que la peinture dans les rues décolle. Quelle peinture ??? Il n'y a pas de lignes blanches... Bon écoutez je rapporte ce qui est écrit.
Alors moi quand la peinture décolle je reste à la fraîche. Je n'ai pas envie d'arriver au Canada, méconnaissable, la peinture écalée sur tout le corps...
Excusez-la c'est vendredi à Delhi.
XXX

Grosse fin de semaine en vue...

Je ne parle pas pour moi, rien encore trop trop au programme...
Mais je lis ce matin dans le journal, qu'il y aura, dimanche et à Delhi seulement, 20 000 mariages.
Et c'est à l'occasion d'une importante fête Hindoue, Akshaya Tritiya, vous connaissez ??? J'ai fait une petite recherche pour vous.

Ce jour est considéré comme un des autres jours les plus sacrés de l’année. Les Hindous considèrent ce jour comme un jour porteur pour mettre en place de nouvelles entreprises, activités, achats, investissement ou un mariage, etc. La plupart des gens achètent et portent de l’or ce jour-là, l’or étant le symbole ultime de richesse, de prospérité et de fortune. Selon l’astrologie hindoue, chaque instant de cette journée doit être prometteur.
Le mot ‘Akshaya’ signifie ‘prospérité infinie impérissable et éternelle. Ainsi, les décisions prises et les achats réalisés ce jour-là seront fructueux et apporteront chance et succès.

L’or et l’Inde. Une histoire d’amour.


L’or est tellement apprécié en Asie, et plus particulièrement en Inde, que la saison des mariages en automne arrive à faire bouger très sensiblement le cours de l’or mondial. L’Inde et l’or, c’est une véritable histoire d’amour vieille de plusieurs siècles. Reportage.

L’or, on le trouve sous toutes ses formes depuis des siècles au cœur de l’Inde. Les riches et les pauvres le portent, le vénèrent et l’échangent. Ils ne jurent que par lui, ils meurent par lui. Sans âge, indestructible, toujours changeant, l’or est l’obsession de l’Inde.

Les pièces d'or frappées à l’image de Lakshmi, la déesse de la fortune et de la prospérité, sont parmi les cadeaux les plus populaires en Inde

Les pièces d'or frappées à l’image de Lakshmi, la déesse de la fortune et de la prospérité, sont parmi les cadeaux les plus populaires.

En Inde, l’or fait partie intégrante de la vie sociale et religieuse.


La tradition exige au moins un collier, deux bracelets, une bague et une paire de boucles d’oreilles, tous en or 22 carats.



Nulle part au monde la fascination pour l’or n’est autant enracinée dans la culture qu’en Inde. Ce pays d’un milliard d’individus, où le revenu par habitant se monte à 2 000 euros par an, est aussi celui où la demande en or reste la plus forte au monde, depuis des décennies.

Donc à bien y penser, si on a pas de plan en fin de semaine, j'ai peut-être un projet...

Vous me voyez venir ??? J'en parle à Mario et je vous reviens...

On est tous un peu Hindou au fond non ???

mardi 11 mai 2010

Tranquillement pas vite; trois pas en arrière, deux pas en avant...


Saturée de pollution, New Delhi tente d'aspirer une bouffée d'air frais


L'Inde a inaugurer à la mi-mars son premier purificateur d'air en plein coeur de sa capitale saturée de pollution. Une expérience que ses promoteurs espèrent voir servir d'exemple pour les nombreuses autres villes touchées par ce fléau dans les pays émergents.


"C'est la première fois qu'un tel projet existe en Inde et si ça marche nous en achèterons plusieurs et les placerons dans des endroits stratégiques"
, a déclaré à l'AFP P.K. Sharma, à la tête du conseil municipal de New Delhi.Le fabricant de l'appareil, l'Italien Systemlife, affirme que la structure en forme de boîte peut assainir 10.000 m3 d'air par heure, nettoyant les substances polluantes présentes en zone urbaine, dioxyde d'azote ou oxyde d'azote. Ce purificateur a été installé il y a deux semaines à titre expérimental dans une rue embouteillée du centre-ville de New Delhi, la quatrième ville la plus polluée au monde selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), où les émanations piquent toute l'année les yeux et la gorge des 16 millions d'habitants.


Une agence environnementale étatique devra contrôler la performance de la machine, qui coûte environ 25 millions de roupies (548.425 dollars) et rejette de l'air pur depuis une bouche d'aération placée sur le haut de l'appareil.

( Réf: Aujourd'hui l'Inde )

À qui la chance ???

Avis à tous les intéressés, les gens braves, courageux et vaccinés... Vous êtes à la recherche d'un projet ? Nous poursuivons notre aventure en Inde. Si le coeur vous en dit, faites-nous signe et passez donc nous voir dans le quartier Chanakyapuri à New Delhi. Nous serons de retour ici dès le 2 août 2010.

Mais d'abord les vacances; plus que 10 jours d'école pour nous... Nous arriverons à Montréal le 6 juin et nous ferons un saut en Outaouais, c'est-à-dire que nous serons à la maison les semaines du 20 et 27 juin. Je ne veux oublier personne et donc je vous propose de passer tout simplement sur la rue Foran, venir nous dire bonjour, prendre une bière froide placoter un peu... À la bonne franquette, entre nous.
Et pas de gêne surtout !
À bientôt et au plaisir de vous rencontrer.
XXX
Anne

lundi 10 mai 2010

Je suis allée visiter cet endroit dans old Delhi...

Je voulais bien m'impliquer un peu... Ce ne sont pas les causes qui manquent. Donc, dimanche dernier, c'était la fête des mères et pourquoi pas ??? Nous sommes allées , quelques femmes ici, rendre visite et distraire un peu un groupe de jeunes filles orphelines, pour la plupart; certaines vont chez leurs parents le week-end.
Elles sont environ 70, de différents âges, à vivre là, dans cet abri. Pas de chaises, pas de lits, rien, absolument rien d'attrayant, d'intéressant; plutôt dégueux comme endroit. Le genre qui ferait scandale chez nous et dont on entendrait parler des semaines de temps dans les journaux. J'aurais pu prendre des photos, mais je n'avais pas mon appareil et ça aurait été indécent de toute façon.
Il n'y a pas si longtemps, il y avait des lits , mais elles ont tout détruit. J'aurais fait la même chose j'imagine si j'avais été à leur place, il faut bien passer le temps... Et ça a de l'énergie ce p'tit monde là et en groupe quand ça s'y met attention !
Ça sent le pipi partout et tout récemment les singes entraient librement dans le dortoir et une petite fille s'est faite attaquer par un singe qui a laissé des cicatrices, une grosse bouchée de prise dans le cuir chevelu. Je l'ai vu, elle se remet bien de tout ça.
Nous les avons fait participer à un petit jeu; nos enfants auraient refusé...; peinturer des petits rouleaux de carton, mettre un peu de colle et de brillants... Mais cette activité a capté l'attention de plusieurs et semé un peu de joie. Les plus âgées n'ont pas participé mais regardaient, assises dans un coin. Et les quelques dames, trop peu nombreuses et (1 à la fois seulement qu'on me dit ) " en charge" de l'endroit ne doivent pas savoir comment faire autrement... J'envie de dire que les attentes ne semblent pas claires, oh que non !!! Une "responsable"dit qu'elles envoient à l'école seulement les filles qui veulent aller.
Vous connaissez beaucoup d'enfants qui choisiraient l'école si on leur donnait le choix ???
Pas moi.

vendredi 7 mai 2010

Toujours est-il que...

Nous avons vu l'orthopédiste, il a prescrit un IRM ( imagerie par résonnance magnétique ) et pour le genou de Jeanne et pour mon cou-épaule. En plus un R-X pour moi.
Le gars qui faisait passer les R-X là, y crèyait pas là-d'dans pentoute lui le tablier de plomb... Y'en avait un tablier de plomb là, mais décoratif seulement accroché au mur pi y'a pas bougé de d'là...
Donc, le soir même, après avoir vu l'orthopédiste, on avait, Jeanne et moi un IRM, à 8:30 et 9:00 en soirée. On est passé vers 10:00 hres.
Vous savez, les Indiens ne prennent pas les moyens pour que les gens se conforment. Par exemple, on demande à l'aide d'affiche, aux gens de ne pas utiliser le cellulaire ou se font les IRM, sauf que les gens utilisent le cellulaire et personne n'intervient. On écrit de se présenter 1 à la fois au bureau pour les rendez-vous , mais les gens sont 8-9 à la fois, la chaos, le désorde, le fouillis, partout, tout le temps. TOUT CROCHE !
Toujours est-il que $ 400. plus tard, non pas roupies, bien dollars ( pour les 2, une chance ), nous avions un R-V le lendemain avec l'ortho encore, qui nous a dit que nous n'avions rien "de grave", ni Jeanne ni moi, et qu'il nous prescrivait de la physio, 10 séances environ. Nous avons eu notre première séance de traitement et je vous dirai que je ne serai pas impressionnée, c'est garanti. Malheureux mais garanti !
Tous ces dédales et ce manque d'organisation m'ont épuisés , j'ai été cloué au lit un autre 36 hres... Y'en aura pas d'facile !

jeudi 6 mai 2010

En voulez-vous encore une ???

Il en reste. Au fond c'est pas compliqué il en arrive chaque jour des histoires que je qualifierais d'abracadabrantes.
Jeanne a mal a un genou, elle est tombée sur le plancher de marbre il y'a plusieurs semaines, bon j'ai un peu négligé, elle en parlait de temps en temps, portait une bande élastique etc. Son prof d'éducation physique ne semble pas prendre son mal au sérieux, lui dit de courrir quand même, elle revient de l'école en se plaignant... Encore là vous connaissez la suite , vous avez une idée de l'atmosphère de la soirée etc. Ok je m'enligne en mode solution ça presse.
Malheureusement le médecin sur le compound est en vacance, ça tombe mal. L'infirmière me dit d'aller voir l'orthopédiste à son bureau ce soir, pas très loin du compound, "l'orthopédiste vous dites, on a accès comme ça à un orthopédiste "oui, oui, sans problème qu'elle me répond.
ÇA C'EST UNE BONNE NOUVELLE. Je me souviens de ce dossier , méchant problème le manque d'orthopédistes en outaouais...Et le temps d'attente oh la la.
Je poursuis. Jeanne s'est arrêtée chez une amie au retour de l'école, je n'arrive pas à la rejoindre.
L'infirmière, Kusum, de son petit nom, m'avait donné le nom de la clinique et du médecin. Je tèlèphone, un homme répond. Bonjour, je voulais savoir jusqu'à quelle heure la clinique est ouverte ce soir ? Je suis ici encore une demie-heure environ qu'il me dit. Non, je ne pourrai pas aller ce soir, ça ne me donne pas suffisamment de temps. Est-ce que la clinique est ouverte demain matin ? Bon, demain matin j'ai des chirurgies, mais venez-donc vers 16 hres, je vous verrai.
Je suis bouche bée. C'est le doceteur lui-même, l'orthopédiste qui m'a répondu...
À SUIVRE...

mercredi 5 mai 2010

À quelques reprises Margaret m'avait parlé de cette dame qui faisait des massages...

Et je n'avais pas donné suite... comme un pressentiment peut-être... On dit bien d'écouter sa " petite voix intérieure ", et je suis de plus en plus d'accord.
Toujours est-il que la madame est venue à la maison hier. Hé monsieur ! On dit de se méfier parfois de sa première impression et je suis de moins en moins d'accord.
J'ai vite vu qu'on s'enlignait dans le massage à la bonne franquette ! On avait affaire à une autodidacte.
Aussitôt arrivée, Margaret lui donne un demi ramequin de mon huile d'olive. On allait s'la faire frotter à l'huile d'olive. J'ai "pogné" deux serviettes de plage et nous v'là en business dans la chambre d'amis. Mario, arrivé la veille, frais comme une rose, était allé travailler en matinée mais avait rapidement fâné en p.m. Que voulez-vous le décallage horaire n'est pas le fruit de l'imagination...
J'avais pensé offrir un massage à Mario... J'étais contente de l'avoir laissé dormir. On dit qu'il est parfois bon de se fier à notre intuition, et je suis de plus en ... Ok vous connaissez le reste.

Toujours est-il que la madame s'active entends-tu. Moi, les massages j'ai toujours trouvé que c'était ou bien trop court, ou bien trop long... Et j'étais mal tombée cette fois-ci. La façon qu'elle avait de s'en prendre à mon gras de bras faisait grandir en moi la rage de lui pincer le bourrelet. Il faut savoir comment se porte le sari, et ça déborde mes amis... dans + de 95 % des cas et la madame n'y échappait pas, que non.

Donc son diagnostic est le suivant; dry madam, madam dry. L'huile d'olive ça r'volait.
Si j'avais eu une bobette achetée chez "Victoria secret" je l'actionnais la madame. Finie la bobette on oublie ça complètement.
Je lui ai dit qu'elle avait les ongles un peu long pour masser; genre ça grafignait. No poblèm madam, next time cut. J'aurais pu lui demander une soupe aux gourgannes je l'aurais eue; approximative comme le reste, mais bon. No poblèm.
Bon pour les ongles vous penserez ce que vous voudrez , mais je vous le jure, elle m'a dit qu'elle les laissait un peu longs pour se défendre le soir quand elle prend le rickshaw pour retourner à la maison au cas ou...
Je lui ai suggéré un caillou dans la sachoche, on verra.
Bon dry la madam, la madam dry on est passé à travers l'huile; avez-vous d'la crème ? qu'elle me demande. J'apporte la crème. Envoye d'la crème Aveeno par dessus l'huile, very very dry la madam. J' lui ai pas dit qu'on avait du ketchup dans le frigo...

Pour résumer en fait, ça a été une longue séance d'application de crème tiens !
Quand elle a quitté, 500 roupies plus tard; pas cher mais cher, je suis allée me rassurer devant la glace, que je n'étais pas en train de me momifier.

mardi 4 mai 2010

J'arrive d'acheter des bobettes...Une autre expérience...

Moi les bobettes ça a toujours été assez facile à acheter; pas besoin d'assistance; small, medium, large , 100 % cotton , nylon , différents modèles; en haut du nombril, en bas... On se comprend, une belle variété de choix, rien de sorcier, j'ai un peu d'expérience, pas de formation spécifique en bobettes, mais bien débrouillée jusqu'à maintenant.
Mais ici c'est pas comme ça. J'entre dans un endroit, tout petit, mais tout juste à côté d'ou je vais justement faire une épicerie et c'est pratique, pas le temps d'aller plus loin... Je vous le jure, ils sont là, 4 hommes et pas moyen de regarder simplement ; on va vous aider madame. Donc je regarde un peu, assez rapidement , je suis encore une fois sortie de ma zone de confort malgré moi. Un me montre les bobettes, rose, dentelle , nylon, mais-en.
Merci ça va je prends ça, 6 bobettes pas trop pires étonamment... J'étais allée voir vous vous souvenez pour un 2 pièces maillot de bain ? Ils m'avaient sorti un modèle entends-tu 1932-33. Pour les bobettes donc un peu plus à jour. Donc merci je prends ça.
Soutien-gorge pour vous madame ? R'garde chose si j'avais voulu autre chose j'te l'aurais dit.
Là là, le plus vieux, s'approche du comptoir avec sa longue barbe lisse et son turban bleu ciel, donc on dit bien début soixantaine le monsieur, et me dit comme ça nous avons de beaux strings madame. Merci ça va, je prends ça.
Je vais vous montrer et l'autre aussitôt apporte quelques modèles de strings. Chu tu dans un film moi pi personne me l'a dit ???
On met tu ça par dessus ou en dessus du sari le string monsieur???

dimanche 2 mai 2010

J'ai eu un problème avec la mise en page de mon message, vous aurez compris qu'on parle ici du monde entier évidemment...

Je ne suis pas une blogeuse professionnelle; parfois les copier-coller ne " vont " pas ou je veux dans le texte; et comme j'avais travaillé un peu déjà, pour vous informer de cette nouvelle importante, non pas réjouissante; à savoir que l'Inde peut devenir la poubelle du monde et bien je l'ai imprimé. " Qu'à cela ne tienne " ! Comme dit si bien daddy.
En parlant de la mise en page exercice un brin difficile que je ne réussis pas à tout coup, j'envie de vous parler un peu du chien, de notre animal, Bali.
Agréable à regarder Dieu merci ! Pour ce qui est du potentiel on en est à l'évaluation et j'ai de sérieuses inquiétudes... Bali non plus ne répond pas, pas plus que le copier-coller.
On avait réussi à assimiler "Sit Bali ", après plusieurs exercices pratiques et beaucoup de détermination du maître ( bibi, votre humble serviteur ), comme disait un autre bozo à la télévision , durant la lutte peut-être... Pas que j'ai écouté beaucoup de lutte mais bon ce n'est pas le sujet ce matin.
Toujours est-il qu'à la leçon suivante, d'autres commandes ont été donné à la bête ( bête ). " Down Bali, sleep Bali, stay Bali and get up Bali ". Depuis l'animal est en pleine confusion et maintenant quand on dit "sit Bali" la voilà qui s'effouare au sol en espérant sa récompense. Moi je veux bien l'aider, je veux bien faire ma part, mais à 40 degrés je veux voir du progrès. Et je commence à avoir de sérieux, très sérieux doutes.
Ce qui me décourage un peu aussi; Margaret me dit que la famille qui était ici, avant nous avait un chien, acheté et dompté ici aussi qui mettait ses pattes ensemble quand on lui disait " namasté "; ce que les indiens font, joindre les mains en signe de salut pour dire bonjour. Peut-être que Bali nous a entendu et a peur de ce que serons nos attentes... Je connais peu la psychologie du chien en général... Mais oui, on s'attend à un minimum. Bon je ferai une dernière tentative, j'essaierai d'obtenir le nom de l'entraîneur de "Hindi", l'autre chien "qui a compris", pour voir ce qui est possible de faire ici... Espérons à tout le moins qu'on arrivera à la faire assoeir de nouveau...

L'Inde réalise qu'elle peut devenir "la poubelle du monde".

L'Inde recueille les métaux usagers du monde entier.

Selon le New York Times, le manque à la fois de contrôle dans les ports indiens, et de normes internationales, facilite l'introduction de matériaux dangereux -et parfois radioactifs.

Malgré le discours officiel du gouvernement, cette situation alarmante, exposée par le décès de lundi, n'est peut-être pas prête de se résoudre. L'Inde comble en effet une bonne partie de ses besoins en acier en recueillant les détritus métallique du monde entier.

samedi 1 mai 2010

Je viens à peine de ressusciter...

48 heures clouée au lit...C'est long. Ça n'a rien à voir avec l'Inde; des mots de tête lancinants et pénibles comme disait notre joueur de hockey du Canadien dans une publicité il y a de cela une éternité. La différence c'est que lui annonçait un produit qui soulageait son mal de tête, alors que pour moi rien ne fonctionne... L'enfer, mais je sais, on a tous nos problèmes. J'essaierai d'y voir très sérieusement. En plus ça m'arrive et Mario
est au Canada. Il revient demain dans la nuit et sera parti 10 jours en tout et partout; Hong Kong Bejing , Ottawa, Saskatoon et retour à Delhi. Vous devinerez, il sera frais comme une rose à son retour...
Aussi, l'internet a fait défaut ici 2 jours. Je me sentais au bout du monde, seule et abandonnée. Je sais les Indiens sont nombreux, mais on se comprend... Coupée de mon monde tiens.On devient un ti peu dépendant de ces petites bêtes informatiques...
La température se maintient, c'est-à-dire étouffante...Je me suis fait demander si je voulais jouer au tennis. J'ai répondu que j'avais de la difficulté à sortir faire prendre une marche de 8 min. au chien. Le tennis m'achèverait c'est clair.