jeudi 26 mai 2011

On a un ti peu l' adrénaline dans le plafond...

L'année scolaire est terminée.
Jeanne et Jérôme sont en vacances depuis hier midi. Je me sens un peu dégagée aussi...
Une autre de faite comme on dit!
Plusieurs familles quittent l'Inde sitôt la fin de l'année scolaire; trop chaud, et vraiment, honnêtement pas beaucoup de trucs à faire; c'est bien le " shopping" mais on en revient.

Ici, à la maison, on fait des boîtes.
Six hommes, "empaqueteurs professionnels" viennent à la maison et nous "mettent en boîte", la famille Lessard Ste-Marie.

Et dans tout ce brouhaha, on offre le thé, en matinée et en après-midi; on a parlé de ça déjà vous et moi.
Maintenant, il fait chaud, les gars travaillent, Margaret leur donne des bouteilles d'eau, les gars boivent au goulot. Elle remplie les bouteilles d'eau à la demande et je constate qu'elle ne se préoccupe pas du tout de leurs bouteilles et des nôtres. Nous formons une grande famille,
échange de fluides ++, on est tous frères devant Shiva ??? Est-ce que Shiva avait la tuberculose lui aussi ?

Après 2 jours à les voir travailler, je suis forcée de constater que l'équipe emballe bien, mais numérote mal...Après 3 c'est quoi encore ?

Qu'est ce qui va où ? On récapitule; Renaud ira étudier à Vancouver.
Allo y'a quelqu'un ?
Ça ne va pas dans la même pile; Vancouver d'un côté c'est ça, et Gatineau de l'autre les amis.

Jusqu'à la fin, jusqu'à la toute fin j'en aurai eu pour mon argent...
J'aimerais ici, remercier mes nerfs d'avoir tenu le coup 2 ans.

Je ne peux quand même pas "raccrocher" sans vous parler de notre chien.

J'me sens comme un chanteur qui vient pas à bout de partir, de quitter la scène.

Un mot sur Bali quand même.
Je dis notre chien parce qu'on l'a payé c'est tout.
Eh bien Bali restera parmi les siens. Le Tibet et l'Inde sont des pays rapprochés, les habitudes sont semblables on le constate chaque jour depuis près de deux ans.

On ne peut pas priver Bali de son "tea break" avec Margaret qui lui donne une toast , ça serait fatal. Et on ne peut pas priver Margaret de sa Bali, ça risquerait de mal tourner aussi.
Dorénavant elles seront jumelées et quelle belle paire elles font !
Avec Margaret et sa famille; voisins, voisines, cousins, cousines... Bali sera aux anges.
Elle devra tout de même s'adapter...
Fini pour Bali le sac de croquettes à $20...

mercredi 25 mai 2011

j' ramollis déjà.

Ils sont venus préparer nos choses pour envois. Pas très souriants, mais à leur affaire; l'empaquetage ça les connaît. Margaret m'avait prévenu hier : " We need tea and something to eat for the crew ." Pas de problème Margaret, tu sais comment ça marche ici. Tu veux combien ? Elle a acheté des samosas. Ils ont pris " le tea break ."
Moi, quand je les vois comme ça, assis, en groupe, à partager ensemble un moment, je craque. J'aime cette façon qu'ils ont d'être en relation.

lundi 23 mai 2011

Comme tout a une fin...

Eh oui, c'est aujourd'hui le 24 mai 2011 que je mets un terme à la rédaction de mon blog " Anne en Inde ". Demain on débranche, nous rentrons à la maison.
Peut-être pas pour toujours...

J'ai aimé l'expérience de l'Inde; j'ai pris plaisir à raconter, à montrer ces régions de l'Inde que j'ai parcourues, visitées, avec la famille et les amis que j'ai trouvé courageux j'avoue.
Je suis contente que les enfants soient sortis de leur zone de confort. Je pourrais parler des parents aussi... L'Inde ça déstabilise...
Cette expérience, je crois bien, nous marquera longtemps.
Il y a en Inde, 2 mondes; les extras pauvres et les ultras riches.
Pas près de changer... ??? Difficile à comprendre, à accepter quand on vient d'ailleurs.

En terminant je vous dirai que j'ai adoré partager l'aventure avec vous tous et toutes.
Et je vous remercie d'avoir été là, fidèles à me suivre. Ce rendez-vous presque quotidien avec vous a été pour moi très précieux, je parlerais même de bouée pour la madame !
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dimanche 22 mai 2011

Du "sur mesure"...

J’ai tout à coup le goût de vous parler du tailleur qui vient à la maison, monsieur Raj.

Ici, c’est fréquent, les gens se font faire des vêtements sur mesure, les indiens excellent en couture.

Donc, «Mr Raj tailor» vient à domicile, de temps en temps, montrer ses tissus et quelle qualité de tissus... « super sixty, super hundred... Super ci ou ça. Il salive monsieur Raj avec ses tissus from England or else... Il a l’air de vivre pour coudre. Il nous fait craquer, c'est vrai.


Il m’a dit l’autre jour qu’il voit sa famille, qui demeure à Goa, 1 fois par année; il a 2 jeunes enfants: « Customer is always first » qu’il dit Monsieur Raj. J’ai fait un peu de moral sur le sujet , mais je sais que j’ai perdu mon temps et lui ai fait perdre le sien.

Il appelle l'homme de la maison "maître", « how is master today madam »? Je n’en croyais pas mes oreilles !


Chaque fois j’offre à M. Raj de s'asseoir, et chaque fois M. Raj s'installe par terre. Je lui offre du "soda water with juice" et il est aux oiseaux. Il est originaire du Cashmire, plus au nord , il souffre de la chaleur de Delhi M. Raj.

Parfois je lui tiens compagnie quelques minutes, on attend "master" qui doit venir essayer le costume.

Il me dit comme ça, assis par terre et avec plein de gestes: "The other day I was fresh, I was fresh all night because madam gave me soda water ."

Il me dit que c'est un temps occupé, très occupé, pas le temps de se faire la barbe qu'il dit.

Quand même, il n’est pas bon marché M. Raj, et il fait certainement de bonnes affaires dans le secteur des ambassades; tant mieux, et la passion qu’il démontre pour son travail me séduit.

Et quel travail mes amis, quel travail ! Dévoué et minutieux le monsieur.


La première fois que M. Raj est venu à la maison, j’avais commencé à lire" The white tiger "et je retrouvais beaucoup de comportements, façons de faire, chez ce tailleur, racontés dans ce livre.


Si l’Inde vous intéresse, il faut lire ce livre.

Moi je résistais pour rien, un peu de paresse... J’avais l’Inde en pleine face chaque jour et je ne trouvais pas nécessaire d’en remettre... J’avais tort, je dévore cette lecture. Ce livre vaut la peine. Je l'ai presque terminé et c'est tellement, tellement Delhi !

C’est bien écrit, c'est un délice.

samedi 21 mai 2011

La famille sourire...

Je ne connaissais pas le père de Vipin, et je savais qu'il vient ici de temps en temps voir son fils. Alors, l'autre jour j'ai suggéré à Vipin de l'amener à la maison et lui dit que nous pourrions prendre un thé ensemble.
Mais voilà, les choses ne se passent pas comme ça ici. Même si on essaie de faire les choses autrement, on n'y arrive tout simplement pas.
Nous sommes différents dans leur livre à eux.
Même au bout de 2 ans, si j'offre une chaise à Vipin, il ne s'assoira jamais; si j'offre à Margaret de prendre avec moi un biscuit chaud qui sort du four, oubli ça.
Nous appartenons à un autre monde.
Alors le père de Vipin est passé en coup de vent. J'ai offert de prendre une photo des 3 générations que j'offrirai à Vipin.
Je le trouvais tellement sérieux notre Vipin, raide comme une barre. Je me suis toujours demandé si ses genoux pliaient. Quand j'ai rencontré son père j'ai compris une fois de plus "qu'on faisait ce qu'on pouvait dans la vie avec ce qu'on avait reçu "!



vendredi 20 mai 2011

Étant donné que l'aventure tire à sa fin...

J'en ai profité aujourd'hui.
Je me suis payée quelques heures de bonheur; manucure, pédicure, coloration, traitement à l'huile d'amande pour cheveux, massage du cou et cuir chevelu en sus...
Très bien, vraiment très bien. Et le tout pour $ 58.
Ça, j'avoue, ça va me manquer.
Dans ce domaine-là, ils sont durs à battre.

mercredi 18 mai 2011

Histoires drôles.

Mario a fait nettoyer un pantalon et une cravate. Lorsque Vipin est revenu de chez le nettoyeur, il était scandalisé, il a dit à Renaud ça a coûté 100 roupis ( $ 2.16 ) et seulement pour la cravate. Il a dit qu'à ce prix-là, Mario aurait pu en acheter une flambant neuve.



Nous avons à la maison, un buste de Platon.
Vous serez d'accord, ça prend un philosophe, même en plâtre dans une maison et encore plus ici tiens ! On l'a fait soigner, il avait le nez cassé, une grosse blessure à la joue, à l'oreille. Ça datait de plusieurs années, je vous épargne l'histoire, c'était entre Renaud et Platon, un règlement de comptes... Renaud avait gagné, c'était pas juste, lui bougeait et Platon pas...
De toutes façons... Une amie m'a fait penser de le faire soigner ici. En Inde tout est possible vous vous souvenez n'est ce pas ?
Vipin lui a trouvé un artiste, un chirurgien esthétique ;
mais, pas certain du résultat, il a cru bon d'amener Mario, question d'avoir son opinion...
C'est drôle, on aurait dû y penser, il lui avait fait un nez très "indien".
On a pu corriger le tir ou plutôt le nez ...
Platon est de retour à la maison, en convalescence, un brin éprouvé.




mardi 17 mai 2011

Une soirée au coeur d'une famille indienne moderne.

La semaine passée, Jasmina m'a fait connaître les dosas, je vous en ai parlé.
Eh bien elle m'avait dit qu'elle aimerait que nous allions, Mario et moi, dîner chez ses parents.

Je vous parle un peu d'elle; Jasmina a 36 ans, elle demeure depuis toujours chez ses parents, à Delhi, avec sa soeur qui elle est divorcée et qui a une fille de 20 ans qui étudie au Japon et qui a aussi étudié à Los Angeles. Elle m'avait un peu parlé de sa famille, lors des cours de français qu'elle avait avec moi, et j'avais compris qu'elle avait des parents ouverts, assez modernes.
Je m'explique:

Dans plusieurs familles, les mariages sont arrangés, disons que ça "arrange" les parents des 2 côtés... Aussi les filles divorcées ( souvent sacrées-là passez-moi l'expression ) et les veuves ( comme si c'était de leur faute... ) sont rejetées des familles, et cette ouverture dans la famille de Jasmina rendait sympathiques à mes yeux, ses parents. J'avoue ça avait piqué ma curiosité.

Aussi, dans quelques semaines, la vie de Jasmina va changer; elle a rencontré, via le net, un indo-américain et se sont mariés en décembre dernier à Delhi. Il est divorcé, a un garçon de 20 ans. Donc elle quittera Delhi Inde, pour Denver USA... Méchant changement !

Nous sommes allés hier dîner chez les parents de Jasmina et avons passé une magnifique soirée. J'aurais aimée connaître ces gens plutôt, ça m'aurait aidé à cheminer avec l'Inde si vous voyez ce que je veux dire...
Le père a 83 ans, il était pilote dans l'armée. La mère un tout petit peu plus jeune et qui nous ressemble; pas de sari, les cheveux courts, au naturel.
Des gens intelligents, ouverts, modernes qui ont un "chez eux", très modeste mais combien accueillant. Nous avons parlé des écarts dans les classes sociales ici , nous avons parlé de religions, d'hygiène et encore.
À l'occasion de notre séjour ici, nous avons rencontré tellement de gens trop riches...
Honnêtement, c'est une des belles rencontres indiennes dont je vais me souvenir.

lundi 16 mai 2011

L'aventure familiale Lessard Ste-Marie en Inde tire à sa fin...

Je vous prépare tranquillement... Pas encore terminée, mais beaucoup plus de fait qu'à faire... Beaucoup beaucoup.
Quand même, pour nous, l'Inde, ça fait 2 ans moins quelques miettes.
Et c'est drôle, on dirait que les choses s'organisent pour me ramener à une autre réalité...
C'est vrai, le site Blogger ne répondait pas, maintenant c'est le Hotmail qui en arrache... Pas capable pentoute d'entrer en communication via le Hotmail. J'avoue ça fait mal.
Voyez- vous même, c'est du sérieux.
On essaie de me couper les ponts, on tente de me faire comprendre que ça achève, qu'il n'y en a plus pour très longtemps.
Eh bien, je réponds à cela, "pas de problème". Très très contente d'avoir vu et connu l'Inde.

Et ce que j'ai surtout aimé de toute cette aventure "indienne", c'est le projet familial et je me sens privilégiée en ce sens. J'ai profité au maximum de la famille.
Et non, je n'ai
pas dit que c'était facile... Mais très très satisfaisant.

Jeanne et Jérôme terminent les classes le 27 mai; c'est bien la semaine prochaine ça?
Attention, pas de jalousie, on a commencé début août ici...

vendredi 13 mai 2011

Nouvelles en vrac !!!

J'en croyais pas mes yeux. Le site BLOGGER rencontrait des difficultés depuis une couple de jours.
Pas accès la madame; dans l'impossibilité de donner des nouvelles de son bout de planète. Oh la la qu'on se sent loin sans ses amis, sans ses fidèles lecteurs.
J'ai pensé actionner la compagnie, perte de jouissance !

Heureusement, il ne s'est rien passé en Inde, rien ! Une chance.
Je n'aurais rien eu à raconter du tout, juste du vieux, du pareil au même, du réchauffé tiens !
C'est fou ce que ça a bien tombé ce bogue-blog informatique.
Comme ça semble rétabli ce matin, j'en profite un peu, mais je serai brève, c'est samedi !
Et je sais que tout le monde est occupé le samedi partout sur la planète.

Finalement la colonoscopie chez nous n'a rien révélé de grave. Un parasite machin truc... Sans plus. Avec une médication , dans dix jours se sera déjà du passé.
Le problème avec l'Inde c'est que, à la longue, on peut se prendre pour un indien et essayer de faire comme eux; genre, boire leur eau. MAUVAISE IDÉE ! Très mauvaise idée les amis. À proscrire tiens ! Attention, boyaux nord américains!
Le médecin était même étonnée qu'on ait pas eu d'abcès au foie.
On ne joue pas avec son foie voulez-vous ? C'est précieux un foie !
On prend l'Inde au sérieux , merci !

La madame va au gym assez régulièrement; comme le hamster, elle courre et ne va nulle part. Pour le hamster ça fini parfois mal...
En ce qui la concerne, c'est bon pour son mental !

Bonne fin de semaine.



mercredi 11 mai 2011

Ça c'est un côté de l'Inde que j'aime... Le Badam Halwa et ce n'est pas une région, non, c'est un dessert.

Tout ça a commencé alors que je donnais des cours de français à des Indiens qui travaillent ici au Haut-Commissariat Canadien...

Je tentais d'enrichir un peu leur vocabulaire et j'ai parlé, à un moment de ce qu'on trouve à la boulangerie... Croissants, baguettes...
J'ai vite vu que ça pognait pas.
Alors une indienne s'est efforcée de m'expliquer, en français, ce qu'on fricote ici pour le petit dèj.

C'est Jasmina, c'est l'adjointe de Mario et elle connaît notre Margaret ici à la maison.
Jasmina m'a dit que Margaret venait du sud et qu'elle devrait nous cuisiner des dosas.


Le dosa est une galette à base de farine de lentilles ou de pois chiche, et qui est typique du sud de l'Inde.
Bref, j'en ai glissé un mot à Margaret, mais Jasmina l'a devancé et m'a invité ce midi à manger des dosas à l'heure du lunch.
C'est bien, c'est intéressant, un peu comme une crêpe farcie de patates, accompagnée de différentes sauces "indiennes".
Après le dosa, je ne tenais pas au dessert, Jasmina a insisté; j'ai dit ok, on partage.
Oh! Ça par exemple ! Le Badam Halwa, ça c'est bon.
Juste pour dire, ça remonte l'Inde dans mon estime.

C'est un peu riche dit-on.
Moi, sans vouloir vous r'lancer, j'avais couru 5 km sur la machine ce matin, question de faire sortir le méchant...
J'pouvais ben m'envoyer une pointe de Badam Halwa derrière la cravate sans trop de regrets non ?
Et c'était servi chaud, contrairement à la recette ci -dessous; vraiment trop bon !

Et c'est la première fois que j'y goûtais en 2 ans.


Badam Halwa Petits gâteaux aux amandes

Badam Halwa

Cette recette vient du sud de l'Inde et c'est l'un des desserts les plus riches que vous aurez le plaisir de savourer !

Pour environ 40 petites portions :

Ingrédients


300 grammes d'amandes finement hachées
600 ml de lait concentré sucré
6 cuillères à soupe de ghee (ou beurre clarifié)
6 cuillères à soupe de sucre
1 cuillère à café de cardamome en poudre

Préparation

Mélanger les amandes en poudre avec le lait concentré sucré. Faire chauffer le beurre clarifié dans une grande poêle et ajouter le mélange amandes et lait concentré. Faire cuire à feu doux pendant une vingtaine de minutes en remuant sans cesse jusqu'à ce que le mélange commence à coller et former une pâte bien compacte puis ajouter le sucre, mélanger à nouveau, faire cuire encore quelques instants.
Puis arrêter la cuisson et verser la cardamome en poudre. Laisser refroidir à température ambiante, puis mettre une ou deux heures au réfrigérateur.
Lorsque le Badam Halwa est bien froid couper le gâteau en petits losanges ou petits carrés et la tradition veut que l'on pose sur le dessus un peu de papier d'aluminium qui donne de jolis reflets à ce dessert !

mardi 10 mai 2011

10 mai, New Delhi, Inde ...

43 degrés.

Ça serait gentil d'avoir une petite pensée pour Mario qui sera près du B.B.Q.
tout à l'heure...
Y'a des moments comme -ça dans la vie où on a vraiment besoin de nos amis.


lundi 9 mai 2011

Aux grands maux les grands moyens...

En Inde, un "bonus lune de miel" pour retarder l'arrivée du premier bébé.

Des pays comme le Japon, le Canada et l'Australie offrent aux jeunes mariés de l'argent pour les inciter à avoir des enfants. Mais une région de l'Inde a mis en place un stratagème qui vise exactement l'inverse : retarder l'arrivée du premier bébé.

Une prime de 5000 roupies à condition de ne pas avoir d’enfant pendant deux ans

"Nous ne voulions pas avoir un enfant tout de suite", dit Rajia Sayad à l'AFP. "Notre situation n'était pas si bonne que ça. Je n'étais pas en forme physiquement et je ne voulais pas que cela se répercute sur l'enfant". Rajia recevra 5.000 ( $ 108. canadien )roupies si elle n'a pas d'enfant pendant deux ans après le mariage. Et 2.500 ( $ 54. ) roupies supplémentaire si elle n'est pas enceinte pendant encore un an.

( Référence, Aujourd'hui l'Inde )

jeudi 5 mai 2011

Je suis allée hier passer une mammographie...

Je ne sais pas si j'utilise le bon verbe, "passer une mammographie" mais bon, c'est ce qu'on se dit entre nous quand on parle de ce test.
Vous le savez, nous les "fêmes" de ... ans et plus ( quand même on se garde une p'tite gêne ) devons passer ce test une fois par année ou quelque chose du genre.
Toujours est-il que j'avais récemment reçu du Québec cette information, à l'effet que j'étais due pour ce test comme on dit.

Ce n'est pas pour vous relancer, mais ici, à Delhi, l'infirmière a téléphoné et j'avais ce test tout de suite le lendemain... Pas complètement gratuit c'est vrai; $ 37.
Écoutez, je dois quand même dire ce qui va bien ici ! Sinon je serais malhonnête.

Maintenant j'ai passé ce test , presque en Hindi. Espérons qu'on aura les résultats en anglais.
J'exagère encore, qu'est-ce qui m'arrive ?
Charmante la technicienne, mais pas facile à comprendre. Et la mammographie on a hâte de sortir de là vous serez d'accord avec moi !
Ce qui complique un peu l'affaire, c'est qu'ils sont tellement contents quand ils rencontrent des canadiens, qu'ils parlent, en même temps qu'ils travaillent. Ils ont de la famille au Canada, presque toujours à Toronto et à Vancouver. Donc la technicienne me parle de notre beau pays, qu'elle aimerait visiter... Et de la demande de visa qui va avec.

Je l'sais pas pour vous, mais moi,
quand chu en bédaine, pi que j'attends qu'à me d'mande de mettre un sein sur la tablette de la machine pour me l'écraser, j'ai moins en tête les chutes Niagara...






Ça vaut la peine... Ils sont incroyables !

C'est pas long et ça vaut la peine de regarder ces 2 performances d'Indiens sur Youtube. Je vous donne les titres et les durées ( 25 sec et 43 sec. ).

Talentueux !


chapati.wmv
25 s - 9 nov. 2010
Importé par navinshettigar

youtube.com



Bangladeshi Brickie.wmv
43 s - 1 déc. 2008
Importé par lictus69

youtube.com

mercredi 4 mai 2011

Je suis contente de ma journée !

Ça vous arrive à vous aussi; vous revenez à la maison et vous êtes contents de vous.
Vous avez fait une intervention qui compte, qui aura un impact, qui changera peut-être, jusqu'à un certain point, le cours des choses, peut-être même certaines façons de faire...
Vous y êtes ?
Non, je ne parle pas de votre vote de l'autre jour chez vous... On en reparlera une fois la poussière retombée voulez-vous ?
Je parle de quelque chose de plus sérieux.
Je parle d'éducation.
Attention ! Ce n'est pas banal l'éducation. Et en Inde y'a d'la place pour ça je vous jure.

Toujours est-il que, avec Margaret, c'est un peu différent, c'est que je la paie pour l'éduquer, c'est un détail me direz-vous, je sais.
Margaret!!! Évidemment que j'allais vous parler de Margaret. Je vous l'ai dit hier, JE NE SORS PAS.
39 degré aujourd'hui. Madame reste au frais, madame fait sa fraîche comprenez-le comme vous voulez, ça m'est égal !
Bon, je reviens à Margaret. Elle cuisine Margaret et c'est correct, je contribue à son mieux-être et je l'accepte.
J'ai vraiment le sentiment de contribuer ici en Inde à améliorer la qualité de vie de quelques indiens. Je paie
le jardinier qui se pogne le beigne, je paie Pauline qui essaie, qui tente, qui veut de son mieux faire le ménage, et à qui j'ai montré à laver une baignoire la semaine dernière après plus d'un an chez nous de loyaux services.
Elle aimerait faire mieux Pauline, je le sens, mais vous serez d'accord...
On a ce qu'on a reçu et on doit faire avec !
Toujours est-il que je suis contente de ma journée, parce que j'ai dit à Margaret que cuisiner et toucher à l'argent ne va pas de pair.
Vous êtes d'accord ?
Si elle coupe du poulet Margaret et que le ti gars qui distribue l'eau passe, on ne doit pas laisser le poulet , manipuler l'argent qu'un milliard d'individus a touché et revenir au poulet qui patiente dans la "pantry" comme si de rien n'était... Un, ce n'est pas gentil pour le poulet et deux, on parle de germes peut-être ?
Vous me suivez et êtes toujours d'accord ? J'adore. Merci d'être là !
Quest-ce que j'entends ? Non, vous avez raison, ce n'est pas la première fois que je parle de ça à Margaret.
Retenez ceci; Rome ne s'est pas bâti en un jour.
On reste positif voulez-vous ? Et surtout, surtout on ne se décourage pas.
J'ai mis du savon anti-bactérien sans rinçage à sa disposition, on verra.
Je sais je sais , ça non plus ce n'est pas la première fois...
Je ne sais pas, je vous sens un brin essoufflés-là est-ce que je fais erreur ?



mardi 3 mai 2011

J'aimerais bien vous parler encore un peu de l'Inde, partager des photos...

Mais voilà, je ne sors pas.
Rien à raconter, encabanée la madame. Vissée dans le compound canadien !
Il fait 38 degrés, il est midi, c'est full humide, pas humain l'affaire. J'me traîne même pas à la piscine.
Vous feriez quoi vous ?
J'ai été "forcée" de sortir, même pas une heure... Pas allée loin du tout,
pas vraiment le choix,
plus d'oeufs, plus de lait, plus de farine, presque plus de pain...
J'ai fait des provisions pour le bunker ! 8 X 6 oeufs, 12 boîtes de lait, j'bouge pu
j'attends l'hiver.
Dire que j'ai déjà aimé la chaleur...